Henri Maspero (1883-1945)

Couverture. Henri Maspero (1883-1945) : Le poète Hi K'ang et le club des sept sages de la forêt de bambous. — Conférence faite le 8 février 1940 à Bruxelles.— Mélanges posthumes..., Publications du Musée Guimet, Paris, 1950, volume II, pages 59-69.

LE POÈTE HI K'ANG
ET LE CLUB DES SEPT SAGES DE LA FORÊT DE BAMBOUS

Conférence faite à Bruxelles en février 1940.
Mélanges posthumes..., Publications du Musée Guimet, Paris, 1950, volume II, pages 59-69.

  • "Le poète chinois dont je vais vous parler, Hi K'ang, est plus connu encore dans son pays pour avoir été la figure principale du célèbre Club des Sept Sages de la Forêt de Bambous, Tchou lin ts'i hien, que pour ses œuvres en grande partie perdues. Celles-ci n’en sont pas moins intéressantes, ne fût-ce que par leur style plus simple et moins maniéré, surtout moins pédant que celui de la plupart des écrivains de son temps. Mais ce qui est peut-être le plus intéressant, c’est qu’il est foncièrement religieux. C’était un dévot taoïste, et sa vie et son œuvre ont subi fortement l’influence du taoïsme ; seulement cette influence se fera surtout sentir en profondeur et ne se manifeste guère à la surface de ses poèmes."
  • "Nous le connaissons assez bien parce que son frère Hi Hi, un admirateur fervent de son talent, avait écrit la vie et l’éloge de son cadet et, bien que cette œuvre soit perdue, c’est sur elle que se fonde la biographie que lui consacre le Wei tche dans l’Histoire des Trois Royaumes, histoire officielle de son temps."
  • "Hi K'ang appartenait à une excellente famille. Hi Hi se vante que « sa famille appartenait héréditairement à l’école des Lettrés », ce qui ne veut pas dire seulement que c’étaient des gens instruits, mais implique l’éducation confucéenne. Ses ancêtres n’avaient d’ailleurs rempli aucune grande fonction publique, mais avaient occupé de petites places de scribes dans les administrations locale et centrale." Lire la suite... >>>

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En réalité, l’importance de la famille tenait à ce qu’ils étaient de grands propriétaires fonciers extrêmement riches. Hi K'ang naquit en 223, dans la vieillesse de son père ; il était tout jeune quand il le perdit et fut élevé par son frère aîné Hi Hi qui occupait un petit poste provincial. Il décrit lui-même son enfance en quelques vers, au début d’un poème intitulé « Tristesse obscure », Yeou-fen :

Hélas ! j’ai peu de chance !
Enfant, je perdis mon père.
Orphelin sans le savoir,
Alors que j’étais encore dans les langes,
Ma mère et mon frère aîné m’élevèrent.
Ils étaient bons, ils n’étaient pas sévères ;
Leur amour était indulgent ;
Je n’avais ni réprimande, ni maître.
À peine arrivé à l’âge où l’on prend le bonnet et la ceinture,
Confiant en leur bonté, je me laissai aller à mes penchants.

À vrai dire, ses penchants n’étaient pas bien mauvais ; ils étaient seulement peu conformes à la norme confucéenne et l’entraînaient au taoïsme. Il fit de bonnes études, et ses œuvres montrent une bonne connaissance des Classiques. Comme la plupart des jeunes gens riches, il les compléta par des voyages ; mais il se montra assez versatile :

« Il ne se fit, dit son frère, le disciple d’aucun maître, mais s’intéressa à tout et apprit toutes sortes de choses. »

Ces intérêts très divers n’étaient sans doute pas pure curiosité. On imagine l’enfant et le jeune homme, d’esprit un peu inquiet (ses vers le font sentir), peu ambitieux, dégagé par sa fortune de la nécessité de suivre une carrière administrative, cherchant en vain dans les Classiques et l’enseignement des lettrés la réponse à son élan vers une religion personnelle, et ne trouvant que des recettes de politique pour le bien-être du monde quand il aurait voulu calmer son inquiétude sur sa propre destinée, l’origine et la fin de son esprit, sur la mort et sur la vie. Comme beaucoup de ses contemporains, c’est dans Lao-tseu et Tchouang-tseu et dans les livres saints du taoïsme qu’il trouva l’apaisement.

Le taoïsme était alors très florissant, justement parce qu’il avait apporté aux Chinois la révélation de la religion personnelle. Très répandu même parmi les lettrés qui ne le jugeaient pas contradictoire avec le confucianisme officiel, il promettait le salut aux fidèles qui s’adonnaient consciencieusement à des pratiques nombreuses et minutieuses de diététique et de respiration d’une part, de concentration et de méditation de l’autre. Il comportait une connaissance précise de tout ce qui touche à la destinée, ainsi que de la constitution du corps et de la personne et du sort de l’homme dans la vie et dans la mort. Il enseignait que l’homme est normalement destiné à finir tout entier ; il est formé, en effet, d’un corps matériel fait de Souffles grossiers qui descendirent lorsque le Chaos se dispersa, et d’un Esprit, recteur de la conscience et de la personnalité, produit à la naissance par l’union du Souffle vital, un des Souffles purs qui montèrent quand le Chaos se défit, et de l’Essence propre à chacun. L’un et l’autre sont également périssables, car l’Esprit finit, le Souffle vital et l’Essence se séparent, et quand il finit le corps meurt ; ce qui reste, ce sont de petites âmes qui se séparent et dont les unes vont résider dans le tombeau avec le cadavre, tandis que les autres descendent à la Nuit Éternelle, dans les Geôles Sombres du pays des Sources jaunes où le dieu du Sol les retient. Mais ceux qui sont instruits savent par des procédés appropriés « Nourrir le Corps » et l’empêcher de mourir, « Nourrir l’Esprit » et le faire durer. Par la diététique, ils chassent le Souffle de la Nourriture Sanglante, éliminant l’alimentation vulgaire ; par des procédés respiratoires, ils arrivent à se nourrir de Souffles et à remplacer la matière grossière de leur corps par une matière de plus en plus subtile ; par la concentration et la méditation, ils maintiennent à l’intérieur du corps les dieux, les esprits et les âmes qui l’habitent, et, les obligeant à les protéger contre tous les maux du dedans et du dehors, ils conservent en eux la vie. Ainsi ils obtiennent l’Immortalité dans le corps. Non pas qu’ils vivent éternellement parmi les hommes dans leur famille : ce serait trop déconcertant pour les autres hommes ; mais leur mort n’est qu’une mort apparente, leur corps devenu immortel va au Paradis.

Hi K'ang devint taoïste pratiquant : il a composé une « Dissertation sur le Nourrissement du Principe Vital » où il expose clairement sa pensée. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer ses études classiques. Celles-ci finies, il se mit à voyager comme le faisaient souvent les jeunes gens de bonne famille en ce temps, se partageant entre les études taoïques et les études classiques. Un de ces voyages, entre 240 et 245, le mena à Han-tan (dans l’Ouest du Ho-pei actuel), où il rencontra un certain Wang Lie qui prétendait avoir plus de deux cents ans et qui lui enseigna les procédés de respiration. Vers la même époque ou un peu plus tard, il passa à Ki (près de Wei-houei-fou, dans le Nord du Ho-nan) et rendit visite à l’ermite Souen Teng dont il voulut devenir le disciple, mais qui le tint à distance. Vers 242, on le trouve dans la Commanderie de Ying-tch'ouan (Yu-hien dans le Ho-nan central) ; recommandé au gouverneur Chan K'in, il fut reçu chez lui et il y fit la connaissance de son fils Chan T'ao, qui devait devenir un de ses meilleurs amis, celui à qui au moment de mourir il confia son fils en bas âge. Bien que plus jeune de vingt ans que Chan T'ao (qui était né en 203), Hi K'ang exerça immédiatement une grande influence sur lui. Taoïste fervent, il avait résolu de ne pas être fonctionnaire, et entraîna Chan T'ao qui décida de l’imiter ; mais il faut ajouter que la résolution de Chan T'ao ne dura pas longtemps et qu’il fit par la suite une carrière administrative très honorable. Vers 258 ou 260, un de ses admirateurs, Tchao Tche, le rencontra dans la Grande École, à la capitale, en train de copier les caractères antiques des Classiques gravés sur pierre.

À un de ses passages dans son pays, vers 250, Hi K'ang s’était marié : il avait épousé la fille ou la petite-fille du roi Mou de P'ei, un prince de la famille impériale de Wei ; après son mariage, il s’installa à Chan-yang, au nord de l’actuel Sieou-wou dans le Ho-nan ; c’est là qu’il passa les dernières années de sa courte vie, et c’est là qu’il fonda le fameux Club de la Forêt de Bambous, qui est resté célèbre dans la littérature chinoise.


Nous connaissons assez bien la vie qu’il menait à Chan-yang, grâce aux anecdotes recueillies dans un recueil de potins littéraires compilé au VIe siècle, le Che-chouo sin-yu. Il partageait son temps entre les exercices minutieux du taoïsme, gymnastique, respiration, méditation, les courses dans les montagnes à la recherche des simples dont il composait les drogues qu’absorbent les taoïstes pendant les périodes où, s’abstenant de céréales, ils essaient de se nourrir de Souffles, le vin, la littérature, et un travail manuel, la forge. Pour Hi K'ang qui avait une taille de 7 pieds 8 pouces (soit presque 1,90 m), cet exercice violent était un délassement. Il y avait, au milieu de la cour de sa maison, un grand saule, et en été il installait son enclume sous cet arbre et travaillait là assis par terre. C’est ce qui le brouilla, dit-on, avec le personnage le plus notable de Chan-yang, un certain Tchong Houei, fils de l’ancien Grand Tuteur Tchong Yeou (151-230) et surtout favori du tout-puissant duc de Tsin qui allait bientôt détrôner l’empereur de Wei et fonder une dynastie nouvelle. Tchong Houei, attiré par la renommée du poète, alla le voir chez lui. Hi K'ang était assis les jambes allongées, attitude fort impolie, et martelait. À l’arrivée de Tchong Houei, il ne se dérangea pas et ne lui adressa pas la parole ; Tchong Houei froissé finit par s’en aller. Alors Hi K'ang lui dit pendant qu’il se retirait :

— Qu’avez-vous entendu raconter, pour venir ? Qu’avez-vous vu, pour vous en aller ?

Sur quoi Tchong Houei vexé répondit avec assez de présence d’esprit :

— Ce que j’avais entendu raconter m’avait fait venir ; ce que je vois me fait partir !

Hi K'ang s’était attiré là une inimitié rancunière qu’il devait retrouver plus tard pour son malheur.

Riche, d’excellente famille, parent par sa femme de la famille impériale, Hi K'ang recevait chez lui ses amis Yuan Tsi, Hiang Sieou, Wang Jong, Lieou Ling, tous écrivains et poètes, avec lesquels il devait former le Club de la Forêt de Bambous, où l’on faisait des vers en buvant du vin. Ils étaient sept amis — en ajoutant aux précédents Hi K'ang lui-même, Chan T'ao, et Yuan Hien neveu de Yuan Tsi. Plus tard, dans sa vieillesse, l’un des survivants, Wang Jong, se plaisait à évoquer ses souvenirs de ce temps ; et de ses anecdotes et de quelques autres qui avaient été recueillies, il nous reste assez pour nous représenter ce qu’ils faisaient. Ils se promenaient en causant dans un petit bosquet de bambous, s’arrêtaient pour boire, reprenaient leur promenade, puis après avoir bu, causé, fait des vers, ils allaient jusqu’à la taverne d’un certain M. Houang où ils achevaient de s’enivrer. Qu’est-ce que des gens instruits, cultivés, poètes, profondément religieux comme Hi K'ang demandaient à l’ivresse ? Leurs œuvres, bien plus personnelles que ne sont d’ordinaire celles des écrivains chinois, nous donnent la réponse à cette question.

Voici par exemple la « Chanson de la Vertu du Vin » de Lieou Ling, qui traite ce sujet sous forme de réflexions générales :

Chanson de la vertu du vin

I
Il est un noble maître,
Pour qui le Ciel et la Terre ne sont qu’un matin,
Et l’éternité n’est qu’un instant ;
Le soleil et la lune sont ses fenêtres,
Les huit déserts sont sa cour ;
Il marche sans laisser de traces ;
Il ne demeure en aucune maison ;
Il a pour toit le ciel et pour natte la terre,
Il suit sa fantaisie.
S’il arrête, c’est pour saisir une coupe ou tenir une gourde ;
S’il remue, c’est pour porter un flacon ou prendre une bouteille.
Le vin est sa seule affaire :
Il ne connaît rien d’autre.

II
Un jeune seigneur de noble maison
Et un fonctionnaire en retraite,
Ayant entendu parler de mes habitudes,
Discutent ma manière d’agir.
Ils agitent leurs manches, empoignent leurs revers,
Roulent des yeux furieux, grincent des dents,
Et m’exposent les règles de la politesse :
Les « comme il faut » et « pas comme il faut » s’élèvent comme autant d’abeilles.
À ce moment, le maître
Saisit une jarre, prend un pot,
Porte la coupe à sa bouche et hume le vin ;
Puis, secouant sa barbe, il allonge les jambes,
Prenant pour oreiller le ferment, pour traversin la lie.

III
Sans pensée, sans souci,
Son bonheur est complet ;
Soudain le voici ivre,
Et tout à coup le voilà dégrisé.
À écouter en paix il n’entendrait pas le bruit du tonnerre ;
À regarder avec attention il ne verrait pas la forme du T’ai-chan ;
Il ne sent ni le froid ni le chaud qui mordent la chair,
Ni le gain ni le désir qui excitent les passions.
Il se penche pour regarder les êtres qui fourmillent :
Ils sont comme des lentilles d’eau flottant sur le Kiang et le Han.
Les deux notables se tiennent à ses côtés,
Pareils pour lui à des guêpes ou à des chenilles.

Un poème de Hi K'ang lui-même, emprunté à la série de ses « Réunions de Vin » Tsieou-houei, montre ce que le poète cherchait dans le vin : on y voit la période triomphale du début de l’ivresse, où tout lui paraît plus beau, plus grand que la réalité, où son imagination tire une harmonie de tout ce qu’il voit et entend, puis ensuite la dépression brusque où le sentiment de sa déchéance l’envahit brusquement, où il regrette de ne pas être capable de mener une vie simple et cachée.

Quel plaisir de se promener dans le jardin !
Je fais le tour de l’infini ;
Toutes les plantes émettent des parfums...

Les arbres de la forêt se mêlent confusément ;
Dans l’étang Hiuan-tch'e s’ébattent les brêmes et les carpes ;
Avec des balles légères j’abats les oiseaux dans leur vol,
Avec une ligne mince je prends des esturgeons.
Pendant la séance se produit un chant délicieux,
Les souffles divers se règlent en un même air.
Le ruisseau voisin m’offre un vin pur,
Une chanson murmurée sort des dents blanches ;
Mon luth oisif s’agite et joue admirablement,
Un son pur s’élève suivant le vent.
Pourquoi cette réunion ne me fait-elle pas plaisir ?
C’est que je regrette que Tong-ye-tseu ne soit pas ici.
Dans le vin, je songe à l’homme qui se cache,
Gardant les mœurs antiques ;
Il lui suffit de sept cordes de luth,
Il met tout son cœur à se connaître lui-même.

Il semble qu’ils cherchaient dans une légère ivresse cette sensation d’être en dehors et au-dessus des choses du monde, que notre littérature moderne attribue à l’opium, et qu’ils finissaient la journée dans une ivresse lourde à la taverne de M. Houang pour noyer dans le vin la dépression qui suivait l’exaltation du début.


Un homme qui vivait ainsi dans la retraite, sans vouloir de fonction publique, pouvait espérer traverser sans encombre même cette époque troublée, malgré sa fortune et sa situation de famille. Il n’en fut rien, et Hi K'ang mourut en 262 exécuté en place publique. Je vous ai dit comment il s’était attiré par son indépendance l’inimitié de Tchong Houei, le favori du duc de Tsin, Sseu-ma Tchao, alors tout-puissant. Or, parmi les clients de Sseu-ma Tchao se trouvait Lu Souen, le frère d’un ami de Hi K'ang nommé Lu Ngan, qui avait une intrigue avec la femme de son frère Lu Ngan, et voulut, probablement de concert avec elle, se débarrasser du mari gênant : il l’accusa de « manquer de piété filiale », un des crimes irrémissibles du Code des Han et des Wei, et Lu Ngan fut jeté en prison. Au lieu de se tenir tranquille et de s’y faire oublier, il eut la mauvaise idée de vouloir démontrer que l’accusation était un complot monté contre lui, et il appela son ami Hi K'ang en témoignage. L’adultère était un crime grave, particulièrement avec la femme d’un frère. Lu Souen se sentant menacé poussa l’accusation de manque de piété filiale, en se faisant appuyer par Tchong Houei, et celui-ci, pour se venger du dédain de Hi K'ang, le comprit dans l’accusation : il fut lui aussi jeté en prison, et ils furent tous deux condamnés à mort. On dit que trois mille disciples admirateurs de Hi K'ang supplièrent le roi de Tsin de leur laisser prendre la place de leur maître au supplice, mais leurs demandes furent repoussées. Son ami Hiang Sieou accourant de sa province obtint une audience de Sseu-ma Tchao, fut accueilli très aimablement, mais n’eut pas plus de succès. Les deux amis furent exécutés sur le marché Est de la capitale en 262. En allant au supplice, Hi K'ang jouait du luth, en contemplant les rayons du soleil.


Je ne voudrais pas finir sans vous faire remarquer le surcroît de chagrin que sa religion même devait apporter à Hi K'ang au moment de son supplice. Hi K'ang croit que l’immortalité heureuse peut être acquise par l’homme, mais à condition qu’il réussisse, par des pratiques appropriées, à éviter la mort et à rendre son corps immortel. Il se livre dévotement pendant plusieurs années aux exercices nécessaires. Et subitement voici la condamnation à mort et l’exécution : ce n’est pas seulement cette vie qu’il perd encore jeune (il avait quarante-trois ans), c’est l’espérance même de la vie future, qui ne peut plus être acquise après la destruction de son corps. Les taoïstes des siècles suivants ont fait de Hi K'ang un Immortel et ont déclaré qu’il avait obtenu la Libération du Cadavre par les armes, ce qui est en effet un procédé rare mais régulier. Peut-être Hi K'ang fut-il consolé par un espoir de ce genre dans sa marche au supplice, alors qu’il s’en allait en jouant du luth.

J’ajouterai pour finir que les œuvres de Hi K'ang se perdirent assez tôt, mais qu’un bon nombre d’entre elles était entré dans diverses anthologies ; c’est là qu’au temps des Song on alla les reprendre pour en faire une petite collection qui est loin d’être complète, mais qui contient certainement sinon toutes ses meilleures œuvres, du moins les pièces qui avaient été le plus goûtées de ceux qui pouvaient lire tout ce qu’il avait laissé.

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