Henri Doré (1859-1931)

MANUEL DES SUPERSTITIONS CHINOISES

ou
Petit indicateur des superstitions les plus communes en Chine

Imprimerie de la Mission Catholique à l’orphelinat de T’ou-sè-wè, Chang-Hai, 1926, pages 1-183.

  • Il s'agissait de présenter, plus qu'un liste complète, une forme d'avertisseur à s'informer davantage. Par ailleurs, bien entendu, le Père renvoyait aux Recherches pour plus de développement.
  • Les dessins de cette page sont extraits des différents tomes des Recherches, auxquels le manuel fait référence.

Table des matières
Extraits : Superstitions pour les enfants. I. Avant la naissance - Le mariage, hoen-in
Inventaire d’une maison chinoise
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Table des matières

CHAPITRE I. — Superstitions pour les enfants.
I. Avant la naissance : Divinités secourables : Koan-in, etc. — Pèlerinages. — Images porte-bonheur. — Pour un garçon.
II. Au temps de la naissance : Bougie rouge, etc.
III. Après la naissance : Si-san-tchao. — Man-yué. — Hiang-tan. — La première sortie. Poils de chien. — Le bonnet et ornements. — Pendants d’oreille. — Boucle du nez. — Point rouge. — Collier. — L’adoption sèche. — La douane du vieillard. — Sceau de jade. — Griffe de tigre. — Gourde. — Collier de clous de cercueil. — Cordon de Maitreya. — Enfilade de sapèques. — Cadenas. — Pé-kia-souo. — Médaillon des pa-koa. — Bracelet des filles. — Cadenas en noyau de pêche. — Sonnettes. — Habti de bonze. — Pé-kia-i. — Pei-king. — Sabre de sapèques. — Poignard. — Clous de cercueil. — Crible et flèches. — Sachet de poils de chien. — Culotte. — Avant d’entrer à l’école. — Choix de la carrière.
IV. Maladies des enfants : Pé-kia-fan. — Ché-se-yuen. — Pé-teou, Nan-teou. — Fang-cheng. — T’ao-tsien. — Ché-t’ien-k’eou. — Teou-cheng-koei. — Chao-p’ouo-hai. — Filet de pêcheur. — Crible. — Bonnet rouge. — Balai. — Enfant pleurant la nuit. — Passage des douanes. — Perforer le cadavre. — Kiao-hoen. — Autres moyens.
V. Noms donnés aux enfants pour tromper les koei.
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Superstitions pour les enfants

I. Avant la naissance

Porte-bonheur. Puissiez-vous avoir cinq garçons  vigoureux, riches, montant de dignité en dignité !
Porte-bonheur. Puissiez-vous avoir cinq garçons vigoureux, riches, montant de dignité en dignité !

Avoir cinq garçons, riches, vigoureux, lettrés et mandarins: tel est l’idéal de toute famille chinoise. De cette idée mère, viennent les divers types d’images populaires affichées dans toutes les demeures : Ou tse teng k’o, Ayez cinq garçons gradués ! Pé tse t’ou, Tableau des cent enfants (de Wen wang).

1° Afin d’obtenir la réalisation d’un vœu si cher, les époux font appel aux divinités les plus secourables :
a) Koan-in p’ou-sa, la ‘très miséricordieuse’ (ta-ts’e ta pei), la ‘donatrice d’enfants’ (Koan in song tse).
Dans plusieurs pays du Kiang nan, les femmes font présent à la déesse d’une paire de jolis souliers bien brodés, afin de capter ses bonnes grâces et d’obtenir la naissance d’un garçon. D’autres fois on emporte un des souliers déposés au pied de sa statue, puis après la naissance de l’enfant, on le remplace par une paire de souliers artistement brodés.
b) La fille du dieu de T’ai-chan, la célèbre Pi-hia yuen kiun, nommée encore T’ien sien song tse, T’ai-chan niang niang, Yu niu song tse.
Ses images, très variées de formes, sont répandues à myriades par toute la Chine.
Les acolytes de la déesse sont d’ordinaire : Tse suen niang niang, la matrone de la postérité ; Tchou cheng niang niang, la matrone de la fécondité ; Ts’oei-cheng niang niang, la matrone qui active l’accouchement ; Song cheng niang niang, la matrone qui apporte l’enfant.
c) L’Immortel Tchang Kouo-lao, montant son âne et portant un enfant entre ses bras.
Koei-sing, le dieu de la Littérature, à qui on demande des enfants habiles dans les lettres. Liu Tong-pin, l’Immortel des lettres.
d) Le génie Tchang-sien, le pourvoyeur d’enfants, armé d’un arc et décochant une flèche sur le Chien céleste, le grand ennemi de l’enfance. Son fils K’ien t’an se charge de remettre l’enfant aux suppliants.
e) Ngan-kong, très honoré au Ngan hoei, dans les parages de Ou hou ; il est aussi invoqué pour obtenir une descendance.
f) Beaucoup de païens font des pèlerinages aux pagodes célèbres, où des poussahs réputés sont honorés. Par exemple, à Ngo mei-chan, au Se tch’oan ; à Ou t’ai-chan, au Chan si ; à Kieou hoa chan, au Ngan hoei ; à Lang chan, au Kiang-sou.
Dans ce dernier endroit, une roue, surmontée d’un pagodin, est mise en mouvement par ceux qui désirent obtenir un héritier. C’est une source de revenus pour les bonzes.
g) K’i-lin song-tse, la licorne pourvoyeuse d’enfants. Des tableaux représentent cet animal fabuleux, monté par une jeune femme tenant un enfant dans ses bras. C’est pour ce motif que la licorne figure au sommet de la chaise rouge d’une jeune mariée.

Aux jeunes mariés. Explication : Tsao (branche de jujubier), Cheng (instrument de musique) et Tse (enfants). Tsao chen tse en langage vulgaire, signifie : Engendrez vite des enfants.
Aux jeunes mariés. Explication : Tsao (branche de jujubier), Cheng (instrument de musique) et Tse (enfants). Tsao chen tse en langage vulgaire, signifie : Engendrez vite des enfants.

2° Les images porte-bonheur, ou d’heureux présage, sont en nombre illimité ; elles expriment un souhait, plutôt qu’une vraie prière.
Par exemple la figure 228, tome IV des Recherches. Quatre enfants : l’un porte une branche de jujubier couverte de fruits tsao, le second un instrument de musique cheng, le troisième tient un sceau, emblème de la dignité mandarinale, le quatrième porte une hallebarde et l’insigne d’un mandarin militaire. L’exergue de l’image est : Tsao cheng koei-tse, Vite engendrez des enfants hauts dignitaires. Le jeu de mots roule sur les deux sons : tsao, jujube, et tsao, vite ; cheng, instrument de musique, et cheng, engendrer. Ce n’est qu’un souhait exprimé à la jeune mariée, souvent sans superstition.

Moyens de procréer un enfant mâle.
a) Tsao nan. Un ménage qui a la douleur de n’avoir pas d’enfant mâle, mais seulement des filles, prend le moyen suivant. La première fille qui viendra encore au monde recevra un nom de garçon : le charme sera rompu ; l’enfant qui naîtra après elle, sera sûrement un garçon. Cela s’appelle procréer un garçon.
b) Un autre procédé moins inoffensif consiste à effrayer l’âme d’une fille, qui oserait s’incarner dans le sein maternel. La jeune épouse porte sur sa poitrine un couteau d’argent, confectionné pour cet usage. Ce couteau est aussi usité contre les influences nocives et contre les méchants lutins.
c) D’autres superstitions se pratiquent pour reconnaître le sexe de l’enfant avant sa naissance. Les devins, les tireurs de caractères, les diseurs de bonne aventures sont fréquemment consultés. Cette pratique n’est pas nouvelle ! En 680 avant J. C., l’hégémon Tsi Hoan kong consulta la tortue et fit jeter les sorts pour connaître le sexe d’un enfant qui devait lui naître.

Tch’oang-kong Tch’oang-mou, les Esprits du lit.
Tch’oang-kong Tch’oang-mou, les Esprits du lit.

Tch’oang-kong Tch’oang-mou, les Esprits du lit, masculin et féminin.
L’image de ces Esprits est collée soit sur le lit soit dans le voisinage ; ils président à la conception des enfants.

5° Les bonzes et les tao-che dessinent des talismans pour hâter la délivrance. Ce sont des grimoires tracés sur des bandes de papier jaune ; les tche ma tien en vendent aux païens pour cet usage. Tantôt on les applique sur le corps de la personne enceinte ; tantôt on les brûle, et la cendre mêlée à une potion est avalée.

6° Le Miroir. Une femme enceinte doit éviter toute rencontre de mauvais augure ; par exemple : les enterrements, les visites aux malades.
Il est prudent de la munir d’un petit miroir qu’elle portera suspendu sur sa poitrine, afin de tenir éloignés les esprits malfaisants qui pourraient nuire à l’enfant.

7° Les éleveurs de vers à soie craignent l’entrée d’une femme enceinte dans la pièce où les vers sont nourris.

Deux talismans réputés comme infaillibles pour activer la délivrance des femmes enceintes.
Deux talismans réputés comme infaillibles pour activer la délivrance des femmes enceintes.

Garçon habillé en fille. Après la mort d’un ou de plusieurs garçons dans leur bas âge, les parents prennent alors un moyen de conserver la vie au premier qui viendra à naître : ils l’habilleront avec un costume de fille, pour tromper les diables malfaisants.
Nom de fille. Pour le même motif on donnera au nouveau né le nom de Siao ni-kou, petite bonzesse. Ainsi on conservera un héritier de la famille, un fils destiné à offrir des sacrifices à ses parents décédés : deux choses de première importance.

Les figurines. Dans certaines pagodes sont exposées des figurines d’enfant. Les femmes viennent en choisir une à leur goût, lui passent un collier de sapèques au cou, le bonze lui donne un nom, et la femme l’emporte avec l’assurance d’avoir bientôt un garçon.

10° Exposition de la tablette de Ts’oei-cheng niang-niang. On expose à la maison, au temps proche de la délivrance, la tablette de la matrone qui active la délivrance. Plusieurs déesses remplissent cet office, entre autres Ko kou niang niang, au Ngan hoei, dans le pays de Houo tcheou.

11° Vœu à une divinité tutélaire. Pour obtenir un enfant mâle, on fera vœu à une divinité, promettant de lui vouer le nouveau né comme bonze, obligé à son service, et on l’habillera en bonze par esprit de reconnaissance. Dans ce cas les parents seront obligés de le racheter au moyen d’une aumône, soit en argent, soit en nature. Le prix de rachat est versé à la pagode.

12° Offrir une brique. On prend une brique d’un pont portant le nom de Koan in pou sa, ou de K’i-lin k’iao et on l’offre au ménage privé d’enfants. C’est un jeu de mots entre tchoan, brique, et tch’oan, transmettre, descendance. C’est en même temps une allusion à Koan-in, la donatrice d’enfants, et à k’i-lin song tse, la licorne pourvoyeuse d’enfants.

13° Voici une des plus curieuses coutumes usitées pour souhaiter à un ménage la naissance d’un héritier masculin. Elle s’appelle : Song kou, offrir un melon.
Cette offrande se fait le 15 de la VIIIe lune. Le melon doit être habilement volé dans le jardin d’un particulier, et le voleur ne doit pas être aperçu, sans quoi le charme perdrait toute son efficacité. Le melon astucieusement braconné, on l’habille comme un poupon, on dessine sur l’écorce une figure d’enfant, puis on le porte, au son de la musique et des pétards, chez l’individu à qui on veut faire présent d’un enfant. Le melon est déposé sur le lit, recouvert d’une courtepointe, et le vieillard bien réputé qui l’y dépose dit : Tchong koa té koa, tchong teou té teou, Quiconque plante des melons récolte des melons, qui pique des pois récolte des pois.
On sert un copieux dîner aux porteurs. La jeune femme doit manger le melon, et sûrement elle mettra au monde un joli garçon.

14° De même le 15 de la VIIIe lune, les femmes ne vident pas leurs vases de nuit, appelés vulgairement tse t’ong dans les campagnes. Les voisines ne manqueraient pas de voler le couvercle ou le vase lui-même, afin d’avoir un enfant. On sait que les femmes, après avoir nettoyé ce vase, le laissent en plein air et disposent le couvercle de façon à ce que l’air et le vent fassent dissiper la mauvaise odeur. Pourquoi cette crainte ? Un simple jeu de mots. Tse, enfant, avec tse de tse t’ong.


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Le mariage, hoen-in

Introduction de la fiancée dans la maison du mari. Le soulier et la selle.
Introduction de la fiancée dans la maison du mari. Le soulier et la selle.

Omettons ici la répétition du récit, cent fois écrit, de l’introduction de la fiancée dans la demeure de son mari. Notons simplement quelques coutumes plus ou moins superstitieuses.

Sé p’ouo tsoei, fermer la bouche de la belle mère.
Avant de partir pour se rendre dans la famille de son mari, la jeune mariée se munit d’une jolie bourse en soie rouge brodée en forme de fleur de lotus. C’est une amulette contre les maudissures de la belle mère.

K’iuen sing-tse, exhorter la jeune mariée à la patience.
La chaise rouge arrivée devant la porte de son futur, on ferme la porte d’entrée pendant quelques instants, afin de lui apprendre à être patiente dans les difficultés et les contradictions dont la vie est semée.

Tche sin-niang, morigéner la jeune mariée.
Au dessus de la porte d’entrée de la salle de réception, on a eu soin de cacher un couteau, afin que la fiancée, passant sous cette épée de Damoclès, soit toujours bien à la merci de son mari, maintenue dans la soumission par une crainte salutaire.

A. Cérémonies au départ de la fiancée

Hi-chen, l’esprit de la joie : On consulte le calendrier pour savoir dans quelle direction, le jour du départ, se trouve l’Esprit de la joie. Il faut orienter la chaise à porteurs dans cette direction, afin de mériter ses faveurs.

— Le fiancé, avant de quitter sa famille pour aller chercher sa fiancée, fait des prostrations devant les tablettes du Ciel et de la Terre, et devant les tablettes des ancêtres. On a quelquefois la prévenance de placer dans sa chaise un jeune enfant : c’est un souhait de postérité.

La chaise, où la mariée est encaissée comme un colis, est munie de tous les talismans et amulettes désirables : — Une licorne portant un enfant, k’i-lin song tse, surmonte le dôme. — À l'arrière on suspend : un crible, chai-tse, talisman contre les mauvaises influences ; un miroir, long tse, contre les diables ; un calendrier, li-t’eou, où sont consignés tous les jours favorables et funestes.

— La jeune mariée porte suspendu à la boutonnière de ses habits, un petit miroir en cuivre, qu’elle n’enlèvera qu’après s’être assise sur le lit nuptial. On y lit des sentences fastes, comme celle ci : Ou tse teng k'o, Que tes cinq fils arrivent aux grades universitaires !
Elle reprendra ce talisman, le jour où elle remontera en palanquin, pour retourner chez elle, après le mariage.

Les femmes qui escortent la jeune mariée, doivent être nées l’année d’un animal cyclique vivant en bonne intelligence avec celui qui a présidé à la naissance de la jeune épouse.
V. g. le chien et le coq sont ennemis.

L’envoi du trousseau, p’ei-song, et le cortège nuptial.
Le jour du mariage, dans la matinée, on divise en plusieurs charges les ustensiles et les objets composant le trousseau de la mariée. Pour donner grand air à cet envoi, on choisit un grand nombre de porteurs, huit au moins pour les pauvres, jusqu’à une centaine pour les riches. C’est le « cum ambitione magna » de l’Écriture. Quand tout a été rangé en ordre, le cortège va chercher la mariée, pour l’amener à la maison du mari, le soir aux flambeaux quelquefois. En tête, les porteurs de lanternes ; puis le palanquin où la mariée a été renfermée ; les dames d’honneur suivent.
Aussitôt après le départ, le fiancé, accompagné de l’entremetteur, entre dans le parloir de ses beaux parents et leur offre ses remercîments, c’est le sié ts’in.
Cette cérémonie de politesse accomplie, il se hâte de rentrer à son domicile, où il doit être de retour avant l’arrivée du cortège. Dès que la chaise rouge paraît, les détonations de pétards font rage, et quelquefois l’époux décoche une flèche contre les mauvaises influences ou les lutins pervers.

— Deux sabres de sapèques, tchan yao kien, sont attachés aux armoires du trousseau envoyé à la nouvelle épouse, en guise de talismans contre les mauvaises influences.

Mao-kio ki, poule aux pattes emplumées. Ces bipèdes emplumés ont une démarche embarrassée et disgracieuse. C’est le nom qu’on donnerait à la jeune mariée, si elle se permettait une sortie, contre les rites, hors de la maison de son mari, pendant le premier mois.

La selle de cheval. La jeune fiancée, en descendant de palanquin, doit poser le pied sur une selle de cheval, ngan, homophone de ngan, la paix. La paix régnera dans le ménage. — On place encore le bât d’une bête de somme sous la selle. Ce bât se nomme chao tai, sorte de bissac qui a la même consonance que chao tai apporter une descendance (avoir de nombreux enfants).


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Inventaire d’une maison chinoise

Tchao-pi-tsiang, le mur d’honneur.
Devant les pagodes, devant l’entrée principale des maisons, un mur d’honneur plus ou moins élevé est érigé en face de la porte, à une certaine distance. Un chiffre central sert d’ornement à cette construction. Ce chiffre est le plus souvent le caractère fou, bonheur. Mais on y voit aussi des emblèmes superstitieux, des bas reliefs ayant trait au bouddhisme et au taoïsme.

Che touo-tse, ‘pierres en saillie’, bornes.
De chaque côté de le porte on trouve deux pierres placées un peu comme des chasse roues, taillées et ornées de sculptures, che touo-tse. On y voit :
a) Trois flèches, données jadis par un génie à Sié Jen koèi, et efficaces contre les démons.
b) Les deux caractères fou et koei, bonheur et richesse.
c) La grue sien-ho, l’oiseau de la longévité.
d) Deux chevaux chargés de lingots d’or et d’argent, ma t’ouo yuen-pao.
e) K’i-lin song-tse, la licorne apportant un enfant.

La niche à côté de la porte.
Dans le mur à côté du jambage de la porte d’entrée, à environ trois pieds de hauteur, on voit quelquefois une petite excavation dans laquelle est placée la statue de Tien-koan, l’Agent du Ciel, et cette inscription : Tien-koan se fou, Que l’Agent du Ciel nous accorde le bonheur !

Le cartouche au-dessus de la porte.
a) Le caractère cheou, longévité, entre deux pivoines, symbole de richesse.
b) Le même caractère cheou, entre deux chauves-souris. Fou, chauve-souris, est l’homophone de fou, bonheur.
c) Les huit insignes des Huit Immortels, savoir : flûte, sabre, éventail, panier de pêches, chasse-mouches, gourde, fleur de lotus, plume de phénix. En termes techniques, ce décor s’appelle ngan-pa-sien, les Huit Immortels occultes.
d) Les pa-koa de Fou Hi, huit trigrammes.
e) Le t’ai-ki-t’ou, in yang, les deux principes, actif et passif.

Sur le toit de la maison. La logette de Wa tsiang-kiun.
La statuette de ce génie est placée dans une niche ménagée sur le toit. Ce luxe est plus rare ! Assez peu sont dévots au Maréchal des tuiles. J’ai vu cependant près Chang-hai, un païen, qui, pour contrebalancer l’influence d’une maison à étage, construite en face de la sienne, a installé le Maréchal des tuiles, avec trois grosses bouteilles en verre, figurant trois canons, et cela en l’an 1925.

L’orientation de la porte.
Dans les villages, oui voit fréquemment des portes posées obliquement et non en alignement avec le mur. Cette anomalie est inspirée par la superstition. On craint que les méchants koei et les influences néfastes entrent dans la demeure familiale : pour les arrêter, on ouvre la porte obliquement.

Le che kan-tang, pierre préservatrice.
La pierre défensive contre les méchants Esprits, est plantée, devant la porte d’entrée des maisons, en face de la porte, Elle arrête à mi-route les lutins qui s’aviseraient d’entrer à la maison. On érige cette pierre pendant les douze jours qui suivent le solstice d’hiver.

La pierre fondamentale d’un édifice.
La première pierre d’une construction importante est taillée d’avance et on y grave les caractères T'ai-chan, nom du Mont sacré de l’Est. Assise sur ce roc, la construction n’aura rien à redouter.

L’inscription collée au-dessus de la porte.
Des inscriptions superstitieuses comme la suivante : Kiang T’ai-kong tsai ts’e, Kiang Tse-ya est ici. C’est lui qui, d’après la légende, a canonisé tous les chen, donc il n’y a rien à redouter sous son égide. C’est au nouvel an surtout qu’on renouvelle ces inscriptions.

Men tche-t’iao-tse, pendentifs (men-t’ié, hi-ts’ien).
Pendentifs en papier découpé suspendus au-dessus des portes. Sur chacune de ces bandes rectangulaires, dont la partie inférieure se termine en franges, on écrit les caractères des Cinq bonheurs : fou, lou, cheou, hi, ts’ai ; bonheur, dignités, longévité, joie, richesse.
De là l’expression : ‘Ou fou lin men, Les Cinq bonheurs qui frappent à la porte’.
Quelquefois, les Esprits des Cinq bonheurs sont figurés et personnifiés sur ces banderoles. On appelle ces banderoles hi-ts’ien, parce que le papier est découpé de manière à donner la figure d’une sapèque.

Fou, talismans préservateurs.
En temps d’épidémie, des talismans écrits sur papier rouge ou jaune, sont vendus dans les pagodes comme moyens efficaces de préservation contre les atteintes du choléra ou autres maladies. On les colle au-dessus de la porte d’entrée.

Men-chen, esprits gardiens des portes.
L’empereur T’ai Tsong, des T’ang (627-650), pendant un accès de fièvre, crut voir en songe une troupe de diables. Ts’in Chou pao et Hou King-té, deux grands fonctionnaires, revêtirent leur armure et montèrent la garde à la porte de l’empereur les nuits suivantes. Le monarque dormit en paix. Craignant de fatiguer ses fidèles serviteurs, il fit faire leur portrait; le fit coller sur la porte de son appartement : les diables ne revinrent plus. La figure seule de ces valeureux guerriers suffit pour éloigner la meute tapageuse.
La coutume s’est introduite peu à peu dans les masses populaires. Les Chinois collent sur leurs portes, vers le nouvel an, deux images représentant les Esprits protecteurs des portes, l’une sur l’un des battants, l’autre sur le second. Il y a les militaires et les lettrés, au choix.

La tête de fauve.
Au-dessus de la fenêtre est placée une planchette où on a gravé une tête de fauve, tigre ou lion ; la partie supérieure est ornée d’un trigramme.
Le but est d’effrayer les mauvais génies qui oseraient s’introduire par la fenêtre.

T’ien-koan se fou.
Si cette tête de fauve effrayait les voisins, on pourrait leur demander l’autorisation d’appliquer sur leur mur, en face de la fenêtre ou de la porte, une tablette sur laquelle seraient gravés les caractères : T’ien-koan se fou, Que l’Agent du Ciel accorde le bonheur !

Le mât porte-bonheur.
Si une habitation se croit menacée dans son fong-choei, par un arbre élevé, par une tour, par une maison à étage..., les habitants plantent un mât élevé, en face de cet obstacle, pour conjurer la mauvaise influence.
À l’aide d’une poulie, ils hissent un drapeau pendant le jour, une lanterne pendant la nuit. Sur la lanterne sont écrits les deux caractères ‘P’ing-ngan, Paix et tranquillité’.

Deux couteaux enfouis sous les dalles.
En face de la porte d’entrée, deux couteaux ou deux sabres enfouis sous les dalles préserveront les habitants de la visite des brigands.

Un couteau et une mèche de cheveux.
Un couteau autour duquel on aura enroulé une mèche de cheveux préservera la famille de la pauvreté, et ainsi elle ne sera pas obligée de mettre ses enfants dans une pagode et de les contraindre à se faire bonzes. Ce couteau est enterré sous le seuil de la porte d’entrée.

Un fragment de bol et un bâtonnet.
Dans le mur, au-dessus de la porte d’entrée, un fragment de bol et un bâtonnet forment un excellent préservatif contre la pauvreté et la mendicité.

Une tige de bois entourée d’une ficelle.
Prenez un morceau de bois, liez-le avec une ficelle, cachez le tout dans le mur au-dessus de la porte d’entrée. Jamais personne ne se pendra dans la famille, même s’il survient des disputes.

Les deux sapèques sur la poutre.
Deux sapèques posées sur les deux extrémités de la maîtresse poutre d’une maison, assureront la richesse aux propriétaires. Les caractères doivent être tournés vers le parquet.

Sept clous.
Sept clous liés ensemble et dissimulés dans un trou d’une des colonnes de la maison, assureront l’union des membres de la famille. S’ils étaient enlevés, un des membres mourrait.

Un pinceau et un bâton d’encre.
Un pinceau et un bâton d’encre de Chine cachés dans les murs d’une nouvelle maison, donnent le gage assuré que la famille sera riche et aura des enfants lettrés.

Caractère tsieou.
Sur une des pièces de bois qui forment le seuil de la porte, est écrit le caractère tsieou, qui signifie ‘prisonnier’. Ce caractère est ensuite dissimulé dans l’un des joints ; s’il arrive des procès, aucun membre de la famille ne sera condamné à la prison.

Ornements du lit.
A. — Sur la frise composée de petits caissons sculptés, on voit représentés :
a) La licorne apportant un enfant.
b) Deux poissons dans un bol d’eau : riche à l’excès.
c) La corne d’abondance chinoise, tsiu pao-pen, ou cassette aux trésors.
d) Houo Ho eul-sien, union et concorde des deux époux présagée par ces deux Immortels.
e) Pa sien kouo hai, les Huit Immortels naviguant sur la mer.
B. — Des frises en broderie représentent des sujets plus ou moins superstitieux : bouddhas, symboles des Cinq bonheurs, etc. Ces ornements, brodés sur soie, portent le nom générique de tchang yen-tse.

Les chaises.
Le médaillon du dossier est une sorte d’écusson orné de figures symboliques, quelquefois superstitieuses : in yang, les huit trigrammes, des poussahs, des Immortels.

Les lanternes.
Les salons, les parloirs, sont ornés de lanternes de formes très variées, en verre, en corne, en gaze très fine ; toutes les scènes de la mythologie y sont représentées.
Souvent ces ornements artistiques n’entraînent aucune intention superstitieuse.

Les murs décorés d’images superstitieuses.
Aux murs sont suspendues des images de poussahs, des inscriptions (toei-tse) superstitieuses.

Le tchou-t’ang.
Ainsi se nomme la grande image qui occupe la place d’honneur dans la pièce principale de la maison.
D’ordinaire, elle représente des dieux ou génies particulièrement vénérés par la famille. Ainsi les militaires exposeront Koan-kong, le dieu de la guerre, Yo F’ei, son pendant.
Les lettrés préféreront Wen-tch’ang, ou Koei Sing, ou Liu Tong-pin.
Les gens du peuple honoreront plutôt : — Ts’ai-chen, le dieu de la richesse. — Fou, Lou, Cheou san Sing, les trois Esprits du bonheur, de la fortune et de la longévité. — La déesse Koan-in, Kiang Tse ya, etc.

La tablette des ancêtres.
Cette tablette est toujours placée à la place d’honneur avec le tchong-t’ang. C’est l’article essentiel de l’autel familial.

Hiang-tou, brûle-encens.
Le brûle-parfums est placé devant la tablette des ancêtres ; on y allume des bâtonnets d’encens, piqués dans la cendre d’encens, le 1er et le 15 de la lune, ou dans toutes les cérémonies où se manifeste l’idée religieuse.

Les deux chandeliers avec bougies.
Placés de chaque côté du brûle-encens, bougies et chandeliers sont fréquemment couverts d’emblèmes superstitieux.

Le kia-t’ang.
Temple familial où sont vénérés les dieux lares, protecteurs de la famille et tout particulièrement choyés.

Ou tse p’ai.
Quelquefois, à la place du tchong-t’ang, les païens exposent un rouleau de papier sur lequel sont écrits les cinq grands caractères : T’ien, ti, kiun, ts’in, che, Ciel, terre, souverain, parents, maîtres.
C’est une imitation des Cinq relations confucéistes, ou luen.
Ces Cinq relations contiennent une apparence des Commandements de Dieu, dont on aurait retranché la tête, Dieu, et les pieds, le prochain. Sans amour de Dieu, sans amour du prochain ; à part cela tout est bien !

Le dieu du foyer.
Le dieu du foyer.

Le Tsao-kiun, dieu de l’âtre, ou dieu du fourneau.
Ce culte fut mis en honneur en Chine par l’empereur Han Ou-ti (140-86 av. J.-C.). Ce monarque crédule, cédant aux instances du tao-che Li Chao-kiun, s’adonna au culte du dieu du foyer dans l’espoir de prolonger sa vie. Depuis lors, la pratique s’introduisit dans les usages du peuple, et joua un grand rôle dans les familles païennes.
De nombreuses prescriptions règlent ce culte. Chaque année, le Tsao-kiun va rendre compte fidèle à Chang-ti de tout ce dont il a été le témoin dans la famille : fautes et mérites.
À son départ pour le ciel, le 23 ou le 21 de la XIIe lune, les gens lui préparent un goûter et abreuvent son cheval.
La veille du 1er de l’an, au soir, on colle son image sur le fourneau, et on va le recevoir en grande pompe à son retour du ciel. Le départ se nomme song Tsao. Le retour s’appelle tsié Tsao. Cette coutume est à peu près universelle en Chine.

Armes dessinées à la chaux.
Sur les murs des maisons païennes, on voit fréquemment des armes : sabres, hallebardes etc. dessinées à la chaux, spécialement près des portes et des fenêtres, à l’extérieur.
Le but est d’effrayer les mauvais diables. L’origine daterait, dit-on, du règne de Chao Hao (2597-2514 av. J.-C.).
Cette recette lui aurait été apportée par une déesse, Yu-tchen niang-tse.

Talismans suspendus aux poutres.
Quantité d’amulettes ou de talismans sont, ou collés sur les poutres, ou suspendus dans la demeure des païens, soit contre les épidémies, soit à l’occasion des principaux tsié de l’année chinoise ; par exemple : le 5 de la Ve lune, où s’affichent les images des Cinq venimeux ; au nouvel an, où l’on suspend aux portes des tiges de sésame, des branches de cyprès etc.
Le tch'ang-p’ou ts’ao et le ngai sont aussi des talismans puissants. Le tch’ang-p’ou tsao est un jonc, Acorus gramineus ou Acorus calamus. Le ngai est l’armoise.


Table des matières, suite


CHAPITRE II. — Fiançailles et mariage.

I. Fiançailles : Présages fastes et néfastes. — Procédure des pa-tse. — Le ho-hoen. — Les premiers présents et les derniers présents. — Flambage des habits de noces. — Choix du jour faste. — Croissant et décours. — Fiancés mourant avant mariage.
II. Mariage : Sé-p’ouo-tsoei. — K’iuen-sing-tse. — Tche-sin-niang.
A. Cérémonies au départ de la fiancée : Esprit de la Joie. — Prostrations. — La chaise. — L’envoi du trousseau. — Les tchan yao kien. — Mao kio ki. — La selle de cheval.
B. Les rites du mariage. — 1° P’ai T’ien, Ti. — Objets préparés pour la cérémonie. — 2° L’entrée dans la maison. — 3° La chambre nuptiale. — Nao sin fang. — Cinq sapèques et cinq sachets. Tablettes.

CHAPITRE III. — Les maladies.
Processions. — Talismans et amulettes. — Éconduire les Esprits des épidémies. — Cerfs volants. — Ordonnances superstitieuses. T’ai p’ou sa. — Indication du remède. — Les tche ma. — Kiao hoen. — T’sié cheou. — P’ouo fa. — Kai sing sieou. — Chao t’i chen. — Cendre d’encens. — Morceau de chair. — Sapèques jetées dans la rue. — Résidus des décoctions. — Rachat de l’âme. — Les pao jen. — Chasse aux diables. — Couteau sur le pot. — Talisman contre les fièvres. — Tch’eou ts’ien ou k’ieou ts’ien. — Fa sien fang. — Niu t’ong tse. — K’an hiang teou. — Wen pou. — Sorciers et sorcières. — Orientation de l’Esprit des épidémies. — Jours défendus pour la visite du médecin.

CHAPITRE IV. — Mort et funérailles.
I. Avant la mort : Porter le mourant hors de la maison. — Enlever l’oreiller. — Le trousseau mortuaire. — Hors du k’ang. — Oreiller sur le toit.
II. Après la mort : Résumé de la cérémonie. — Le pagodin du Tou ti-lao yé. — Song-fan. — Le géomancien. — K’ai-yang-pang. — Calendrier.
III. Cercueil : Mise en bière : Banderoles de papier. — Tche-ma. — Bâtonnets contreforts. — Couteau. — Tse-suen-ting. — Cheveux entortillés autour des clous. — Han k’eou-ts’ien. — Le riz du départ. — La tisane de l’oubli. — Encens dans la main du défunt. — Préparation du cercueil. — Oreiller etc. — Bijoux. — Ta k’eou-che ; bâtonnets. — Tsing k’eou-pou. — Emprunt de la vitalité d’un animal. — Devant le cercueil.
IV. Avant l’enterrement : T’sié-san. — Song-san, le départ pour l’autre vie. — T’eou-ts’i, le 7e jour après la mort. — Wang hiang-t’ai. — Fan-sou, la veillée près du cercueil. — Song-k’ou, conduire l’âme au trésor. — Éviter le lac sanglant. — Prières sur les poids et mesures. — Les semaines avant l’enterrement. — La sonnerie de 49 jours.
V. L’enterrement : Sa-kin-ts’ien. — Fang-teng. — Tien-tchou. — Se-tou. — Choisir l’emplacement. — Les tse-chou (Lindera). — Animaux en pierre. — Statues. — Ornements des p’ai-leou. — Combustion de lingots dans la tombe. — La grue. — Le dragon. — Le saut. — Catafalque. — Le coq. — Homme tenant sa barbe en main. — Idées taoïstes symbolisées. — Les trois flèches de fer. — Niche pour le portrait. — Départ pour le cimetière. — Tablette et tao-sang-pang (k’ou sang-pang). — Garde de l’héritier. — défilé vers le cimetière. — Rites et objets en usage. — Tsing-kong, tables servies sur le passage du défunt. — Au cimetière et au retour à la maison. — Combustion de la chaise et des caisses de papier. — Les deux fanions. — Prostrations. — Ing-koei t’ong-tse. — Caractère du T’sao-kiun. — Autour du tumulus. — Ce qu’on voit sur les tombes : parapluie, couronne d’herbes, corde de paille, motte de terre etc., autel des oblations, cercle de chaux, fragments de bols, trou du cercueil. — Piao-chan. — Rapporter l’âme. — Théorie et pratique sur la nature de l’âme.
VI. Après l’enterrement : Yuen fen (fou chan). — Retour de l’âme à la maison. — L’œuf et le bâtonnet. — Les 7 septièmes jours. — Kong tou (pai-tchan). Le sacrificateur. — Les sacrifices aux âmes délaissées. — Dépenses annuelles. — Koei-teng. — Ts’ing-ming. — Maisons de papier. — La VIIe lune : p’ou-tsi han-lin. — Fang yen-k’eou. — Choei-lou. — Li-kou. — Le 15 de la VIIe lune sur les tombeaux. — Le 2 de la Xe : song-han-i. — Les 4 tsié. — Kiang-che. — Koan wang. — Tseou in-tch’ai. — Talismans libérateurs et pétitions. — Image d’une femme ou ses pa-tse collés sur la cloche. — P’ouo ti-yu. — Yu lan-hoei. — Tao nai-nai. — Tchan (t’iao) choei-wan. — Tsi Wang-jen. — La tablette. — Sacrifices sur les tombeaux. — La métempsycose. — Kouo-sien-k’iao. — Kou-hoen, âmes faméliques. — Condition des mânes dans l’autre vie. — Manger les viandes offertes aux mânes. — Offrande de literie et d’habits.

CHAPITRE V. — Inventaire d’une maison chinoise.
Mur d’honneur. — Che-touo-tse ; emblèmes. — Niche à côté de la porte. — Cartouche au dessus de la porte. — Logette sur le toit. — Orientation de la porte. — Che kan tang. — Pierre fondamentale. — Inscription au dessus de la porte. — Pendentifs de papier : hi-ts’ien, men-t’ié. — Talismans préservateurs, fou. — Men-chen. — Tête de fauve. — T’ien-koan se-fou. — Le mât porte bonheur. — Deux sabres sous les dalles. — Couteau et mèche de cheveux. — Fragment de bol et bâtonnet. — Tige de bois entourée d’une ficelle. — Deux sapèques sur la poutre. — Sept clous. — Pinceau et bâton d’encre. — Caractère ‘sieou’. — Ornements du lit. — Chaises. Lanternes. — Tchong-t’ang. — Tablettes des ancêtres. — Brûle-encens. — Chandeliers et bougies. — Kia-t’ang. — Ou-tse-p’ai. — Tsao-kiun. — Armes dessinées à la chaux. — Talismans suspendus aux poutres.

CHAPITRE VI. — Pratiques divinatoires, vaines observances.
I. Songes et présages : Rêver à l’argent, — au serpent, — au deuil, — au meurtre. — Habits rongés. — Cri des oiseaux. — Chien. — Bonze. — Poule sur le toit. — Fleurs de lampe. — Chien sur le toit. — Étincelles. — Bonzesse. — Corbeau. — Pie. — Voyages en barque. — Bâtonnets. — Tch’eng-fan. — L’avant de la barque.
II. Pratiques divinatoires : La bonne aventure tirée par un oiseau, hien p’ai. — Tch’é-tse. — Soan ming. — Pou koa. — Divination de Tchou ko Liang. — Wen wang ko. — Pa-koa. — Lou-jen-k’o. — Divination cyclique. — Kieou-ts’ien (tch’eou-ts’ien). — Siang-mien. — Tables tournantes. Pinceaux écrivant. — Koan wang, tseou tch’ai. — Tché je tse, k’an-je-tse. — Astrologie. — Planter les bâtonnets. — Ta-che. — Tch’eou-p’ai. — Interroger Yuen-koang. — Kiang ki.
III. Vaines observances, Superstitions : Usage du Hoang li. — Fang cheng. — Fang cheng-tch’e. — Végétariens, tch’e-sou. — Kin-cha. — Abstinences bouddhiques. — Les t’ong-tse (ts’iang-ta-sien). — Processions, hoei. — Autodafé des diables. — Cercles de chaux. — Souliers de paille. — Éconduire les mauvaises étoiles. — Chasseurs de diables, origine. — Yuen-pao-toen. — Envoûtement, figurines. — Construction d’une maison. — Y’ao liang. — Vœu. — Le serment. — Fraternité jurée, pai-ti-hiong. — Prières au soleil et à la lune. — Bulles de pardon. — Chapelet bouddhique. — Cloches bouddhiques. — Tso tchai. — Chao p’ing ngan hiang, l’encens de la paix. — Hou-li-tsing, renards transcendants. — Hoang-lang-tsing, belettes transcendantes. — Radeaux de bois. — Nourrir les vers à soie : mots et choses ‘tabou’. — K’ieou-yu, rites pour demander la pluie. — Logettes aériennes. — Tsing-miao hoei. — Le fong-choei. — Arbres transcendants. — Les chats du Hoei-tcheou. — Enfants morts.

CHAPITRE VII. — Culte des fausses divinités.
K’ai-hoang, ouvrir les yeux des poussahs. — Hiué siang. — Restauration d’une pagode.
I. Principales divinités dans les pagodes : Pagodes officielles. Pagodes d’usage à peu près général.
II. Images et statues superstitieuses chez les particuliers.
III. Dieux patrons.

CHAPITRE VIII. — Calendrier des fêtes superstitieuses.

CHAPITRE IX. — Superstitions particulières à chaque province.


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