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Les dix pages les plus consultées

- Racinet, Le Costume historique. Chine.

- Ballot/Vasselot, La céramique chinoise.

- Ballot, Petite histoire de la porcelaine de Chine.

- Sion, Asie des moussons. La Chine.

- Lao-tseu,Tao-te-king, trad. S. Julien.

- Mason/Dadley, Les punitions des Chinois.

- Anciens poèmes chinois d'auteurs inconnus.

- Grünwedel, Mythologie du bouddhisme au Tibet et en Mongolie.

- Nieuhoff, L'ambassade de la Cie Or. des P.U. vers l'Empereur de la Chine.

- Se-ma Ts'ien, Les Mémoires Historiques.
- Marco Polo, Voyage.

Je me borne à demeurer dans la flaque d’eau qui remplit l’empreinte laissée par le sabot d’un bœuf et je n’ai point d’ailleurs la longévité de P’ong-tsou. Je n’ai pas le moyen de profiter des vents heureux pour voguer au large, ni de monter sur des chevaux rapides pour visiter de lointains pays. Je m’efforce seulement, en contemplant le soleil, la lune et les étoiles, de laisser voler ma pensée sur les contrées les plus reculées dans les huit directions de l’espace.

Yu Houan, Wei lio. Trad. Chavannes.

la galerie Henri Doré

Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 1.
Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 2.

Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 3.
Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 4.

Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 6.
Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 7.

Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 8.
Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 9.

Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 10.
Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 11.

Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 13.A Vie de Confucius illustrée
Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 15. Vie illustrée du Bouddha Çakyamouni.

Henri Doré (1859-1931). Recherches sur les superstitions en Chine. Tome 18. Lao-tse et le taoïsme.

La Chine aux antipodes


La Chine est pour nous le pays du contraste : dans tout ordre d'idées, elle est à nos antipodes.

Ainsi le nom propre ou patronymique précède le petit nom : celui-ci n'est donc pas un prénom, mais un postnom, si l'on peut dire ce mot.

Le blanc est la couleur du deuil.

Toutes les boissons chinoises, thé, vin de riz ou de sorgho distillé, liqueurs, etc., sont servies chaudes ; le Chinois boit toujours chaud, ce qui le désaltère et le rafraîchit mieux que s'il préparait une boisson glacée.

Le livre commence là où finissent les nôtres : le chinois, en effet, s'écrit de droite à gauche et de haut en bas, en colonnes verticales, et non de gauche à droite en lignes horizontales. Le titre de l'ouvrage, au lieu de paraître au haut de la page, est imprimé en bas, à cheval sur le double feuillet qui forme une page chinoise ; la pagination ne s'indique pas en tête de page, mais en bas, sous le titre courant. Les notes ne sont pas au pied des pages ; elles se trouvent au contraire au sommet.

En classe, lorsqu'un écolier récite sa leçon, il ne fait pas face au professeur, il lui tourne le dos : aussi le verbe réciter, pèï, signifie-t-il, originairement, tourner le dos à quelqu'un.

La mère n'embrasse pas son enfant — le baiser de la mère, chanté par nos poètes, est chose inconnue, — elle porte l'enfant à son nez comme si elle voulait respirer le parfum délicat d'une fleur à peine éclose.

Le type de la beauté féminine diffère également du nôtre : pour les Chinois, une belle femme, disent leurs poètes, doit avoir un visage rond, ayant la forme d'une graine de pastèque, et un nez bien écrasé, tandis que nous préférons une figure ovale et un nez aquilin.

En Chine, ôter son chapeau devant quelqu'un est une marque d'impolitesse : si vous venez faire visite à un Chinois et que celui-ci n'ait pas son chapeau, son premier soin est de le mettre en toute hâte pour venir vous recevoir.

Les chaufferettes ne sont pas employées pour tenir chauds les pieds, mais pour se réchauffer les mains.

On n'y joue pas au volant avec la main, mais avec le pied qui sert de raquette.

Nous aimons avoir des ongles courts : les Chinois les préfèrent longs. Il y a des lettrés qui ont des ongles de dix centimètres de longueur : ils les laissent ainsi pousser par coquetterie, pour montrer qu'ils ne se livrent à aucun travail manuel. Pour empêcher qu'ils ne se cassent, on les protège au moyen d'étuis en argent finement ciselés.

Nous portons des bagues au 3e, au 4e ou au 5e doigt : les Chinois ne mettent de bagues qu'au pouce de la main droite. C'est une affaire de mode.

Le dîner chinois commence par les fruits confits et les graines de pastèque et termine par le poisson et le potage, à l'inverse de ce qui a lieu chez nous.

L'aiguille aimantée de la boussole, — instrument que les Chinois ont inventé, — indique le Sud et non le Nord. — Je ne cite encore qu'un petit nombre de choses usuelles et le parallèle pourrait être poussé plus loin...

Extrait de : Camille Imbault-Huart,
Le journal et le journalisme en Chine, 1892.

Le thé

Mettre sur un feu modéré un vase à trois pieds dont la couleur et la forme indiquent de longs services, le remplir d'une eau limpide de neige fondue, faire chauffer cette eau jusqu'au degré qui suffit pour blanchir le poisson et rougir le crabe, la verser aussitôt dans une tasse faite de terre de yué, sur les feuilles d'un thé choisi, l'y laisser en repos jusqu'à ce que les vapeurs, qui s'élèvent d'abord en abondance et forment des nuages épais, viennent à s'affaiblir peu à peu et ne sont plus que de légers brouillards sur la superficie ; humer alors sans précipitation cette liqueur délicieuse, c'est travailler à écarter les cinq sujets d'inquiétude qui viennent ordinairement nous assaillir. On peut goûter, on peut sentir ; mais on ne saurait exprimer cette douce tranquillité dont on est redevable à une boisson ainsi préparée.

Kien-long. Trad. J. Gautier.

Granet :
La civilisation chinoise


Pour aborder l'histoire de la société..., il convient de se débarrasser de l'idée de Droit qu'a imposée à notre esprit une admiration étroite du monde romain. Dans le monde chinois ancien, les transformations sociales ne se traduisent pas par l'adoption de systèmes successifs de lois et de règlements. Elles se traduisent par des changements d'orientation dans l'attitude morale. Ceux-ci accompagnent les variations qui surviennent dans l'agencement général de la société, selon qu'y prédominent l'activité paysanne et la vie de village, — ou bien l'activité des féodaux installés dans des burgs qui s'élargissent au point de devenir de minuscules capitales, — ou bien celle des riches trafiquants pour lesquels s'élèvent de grandes villes. Sur les grands faits liés à ces déplacements du centre de la vie sociale, les documents ne fournissent aucune espèce de repères chronologiques. On ne sait rien de certain sur la fondation des burgs et des cités seigneuriales qui entraîna le remplacement des idéaux paysans d'équilibre rythmé et de mesure par une morale de prestige : bonne pour la vie des camps, elle se transforma, sous l'influence de la vie de cour, en un culte de la bonne tenue et de l'étiquette. On ne sait rien de précis sur le développement de l'industrie, de la richesse, du luxe, ni sur l'extension des centres urbains ; c'est par des moyens indirects qu'on entrevoit la crise aiguë qui en fut la conséquence : elle amena à accepter comme principes de discipline sociale un formalisme et un décorum d'un esprit traditionaliste et d'un symbolisme archaïsant. Pour étudier l'histoire de cette société, il n'y a qu'un moyen : c'est de tenter une sorte de restitution stratigraphique. On voit pourquoi je n'ai point procédé par études d'institutions définies et groupées à la manière occidentale (religion, droit, habitation), mais par études de milieux. Sans jamais viser à être complet, je me suis borné à présenter un choix de comportements caractéristiques.


Extrait de l'introduction à La civilisation chinoise

L'art chinois classique

Les « Six Arts » primitifs ne répondent pas à nos conceptions. Ce sont : les rites, la musique, le tir à l’arc, la conduite des chars, l’écriture, et le calcul, — ce qui importait en somme, à un peuple pratiquant la guerre, mais attentif aux lois de l’univers.

Dans cette énumération, l’art, tel que nous le définissons, fait défaut. Architecture, sculpture, peinture, tissus ornés, existent surtout, on va le voir, par rapport aux croyances rituelles ou à la hiérarchie sociale. Nous découvrirons la peinture issue de la calligraphie. C’est seulement avec les jades et les bronzes que nous atteindrons, par le détour des rites, le terrain de l’art, au sens que nous donnons au mot.

Objets d’art, disons-nous. Objets de culte, disait l’homme des Tcheou. Et nous voici forcés, nous, curieux d’art, de chercher cet art où ceux qui le pratiquèrent n’avaient pas décidé d’en mettre. Nous voulons voir le principal dans ce qu’ils n’admettaient qu’en accessoire. De là vient la difficulté, pour nous, de surprendre l’esprit de l’art de la Chine primitive.

 

Henri d'Ardenne de Tizac

L'art chinois classique

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