Le Paon

Traduction de Tchang Fong

Poème d'auteur inconnu de la dynastie des Han
Jouve et Cie, éditeurs, Paris, 1924, 47 pages.

  • Tchang Fong : "À la fin de la dynastie des Han, sous le règne de l'empereur Hien (190-219 ap. J.-C.) la femme de Tsio Tchong-tcheng, nommée Lieou, fut renvoyée par la mère de son mari, commis de préfecture à Lou Kiang Fou. Elle jura de ne plus se remarier. Ses parents n'ayant pas respecté son serment, elle se jeta à l'eau. Tsio Tchong-tcheng, sitôt connue la mort de sa femme, se pendit à un arbre de la cour.
    Un poète contemporain inconnu fut pris de compassion et composa cette poésie."

  • Hans H. Frankel : "The anonymous ballad "Southeast Fly the Peacocks", also titled "Chiao Chung-ch'ing's Wife", is one of the most remarkable poems in the Chinese language. It is the longest narrative poem prior to the Tun-huang ballads of the T'ang dynasty. It is unique among the early yueh-fu poems in its elaborate narration, composed with great literary skill. The domestic tragedy it relates has moved readers through the ages and is of great interest from the viewpoints of Iiterary history, social history, and social psychology." (article ici)

  • Louis Aurousseau : "La traduction française que M. Tchang Fong, professeur à l'École normale de Hanchow, a donnée du même poème, sous le titre Le Paon, est également loin d'être parfaite et de résoudre toutes les difficultés du texte. D'autre part, elle est écrite dans un français qui, bien que très honorable pour un étranger, trahit trop souvent la pensée du traducteur et partant celle du poète. Cependant, cette version a le grand mérite de s'éloigner le moins possible du poème original et surtout de montrer, beaucoup plus que celle de M. Waley, une intime compréhension de la poésie et des mœurs chinoises... Dans beaucoup de détails, sa traduction est plus sûre que celle de M. Waley. Et enfin M. Tchang Fong a bien compris certains vers au sujet desquels j'ai longuement critiqué ci-dessus les interprétations de M. Waley. Voici quelques-unes des difficultés que M. Tchang Fong a su résoudre, malgré un français parfois incertain..."

Texte in extenso
Un article de Louis Aurousseau sur les traductions d'Arthur Waley et de Tchang Fong
[Voir aussi la traduction de Tsen Tsongming sur la page des Anciens poèmes chinois d'auteurs inconnus]
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Un paon vers le sud-est s'envole



Un paon vers le sud-est s'envole
Tous les cinq li il va puis revient.

La femme à son mari :

« À treize ans je savais tisser,
À quatorze ans je pouvais tailler,
À quinze ans je jouais du kong heul
À seize ans je lisais poèmes et histoires,
À dix-sept ans je devins ta femme. —
Dans le cœur, j'ai peine et tristesse
Toi, tu es commis du préfet,
Tu gardes ta fidélité pour le préfet
Et ton amour ne change pas —
Mais moi, pauvre femme, je reste dans la chambre vide,
Les jours de nos rencontres sont rares.
Au chant du coq, je vais au métier à tisser.
Chaque nuit, chaque nuit, je ne puis reposer.
Dans mes trois jours je finis cinq pièces.
Tes parents pourtant me trouvent très lente ;
Ce n'est pas qu'à tisser je sois lente,
Dans ta famille une épouse a du mal.
Je ne puis venir à bout de ce qu'on me commande
Il est inutile que je reste
Tu peux bien le dire à tes parents :
Quand il sera temps que l'on me renvoie. »

Le commis ayant entendu cela
Monta dans la salle et dit à sa mère :

« Ton enfant a déjà un sort médiocre,
Mon bonheur est d'avoir cette femme.
Nos cheveux ont été noués,
Même oreiller et même natte !
Aux Sources Jaunes réunis,
Nous serons un couple.
Nous vivons ensemble depuis des années,
C'est le début : la fin dans longtemps !
Elle se conduit bien droitement :
Cette femme ne fait rien d'irrégulier,
Pour quel motif n'es-tu pas généreuse ?

La mère parle au commis :

« Combien tu te regardes peu !
Cette femme manque de politesse,
Elle agit à son gré ;
Je retenais, au fond, mon courroux.
Oses-tu agir librement ?

Le voisin de l'est a une fille pleine de sagesse,
Elle s'appelle Lou-fou.
Son beau corps n'a point de pareil.
Je vais demander sa main pour toi.
Renvoie l'autre aussitôt que possible
Ne la laisse pas rester ici. »

À genoux, le commis supplia :

« J'ai un secret à te confier ;
Si cette fois on renvoie cette femme,
Je passerai ma vieillesse sans me remarier. »

La mère ayant entendu cela,
Martela son siège et éclata de colère :

« Mon petit, tu n'as donc rien à craindre ?
Tu oses parler en faveur de ta femme !
J'ai déjà manqué de générosité,
Je n'écouterai jamais ce que tu proposes. »

Le commis se tut,
Il rendit deux saluts et entra par la petite porte.
Il chercha des paroles pour dire à sa femme,
La gorge si serrée qu'à peine il pouvait parler :

« Moi, je ne te chasse pas ;
Ma mère m'y contraint.
En attendant, tu peux retourner chez toi,
Je vais me rendre à la préfecture.
Dans peu de temps, je devrai rentrer.
Au retour, sûrement, je te reprendrai.
Que ceci apaise ton cœur
Et ne désobéis point à mes paroles. »

La femme dit au commis :

« Pas n'est besoin de tant discuter.
Naguère, au dixième mois de l'année
Je quittai ma famille pour venir dans la tienne ;
Je travaille en obéissant à mes beaux-parents.
Je n'ose régler mes actes de moi-même
Je ne cesse de travailler.
J'en ai assez de peine et de fatigue
Je me crois sans défaut.
Je les sers et pourvois à leur vie,
Pour les récompenser de leurs bienfaits.
Malgré cela, je suis chassée et renvoyée,
À quoi bon parler de revenir ?
J'ai une jupe brodée :
Ses franges scintillent ;
Une moustiquaire doublée de crêpe rouge :
Aux quatre coins pendent des sachets de parfum ;
Et j'ai soixante à soixante-dix malles
Ligotées avec des cordes bleues et vertes.
Tous les objets diffèrent les uns des autres,
Tout est mis dans les malles.
La personne devenue abjecte, les objets sont à mépriser,
Indignes de faire accueil à la nouvelle.
On pourra les garder pour les distribuer en aumône.
À partir d'aujourd'hui, nous n'aurons plus d'occasion de nous revoir.
Reste pour toujours consolé,
Ne nous oublions jamais. »

Au chant du coq, au dehors, le jour parut.
La femme se leva et fit une toilette minutieuse.
Elle revêtit une jupe doublée et brodée,
Et s'examina quatre ou cinq fois ;
Aux pieds, elle mit des souliers de soie,
Sur sa tête, l'écaille brillante,
Autour de sa taille des bandes de crêpe blanc,
Aux oreilles, des jades couleur clair de lune ;
Ses doigts ressemblaient à des oignons taillés,
Sa bouche à une perle rouge ;
Doucement, elle s'avança à petits pas ;
Elle était exquise, sans pareille au monde.

Elle monta à la salle et salua sa belle-mère.
Celle-ci ne put plus retenir son courroux.

La femme à sa belle-mère :

« Quand j'étais fille, je passai mon enfance à la campagne.
Il est vrai que je n'ai pas d'éducation,
Aussi ai-je fait honte à un fils de bonne famille ;
J'ai reçu beaucoup d'argent et d'étoffes,
Je ne puis venir à bout de ce qu'on me commande.
Aujourd'hui, je retourne dans ma famille,
Je m'inquiète de vous voir supporter les fatigues du ménage. »

Puis elle fit ses adieux à sa belle-sœur,
Ses larmes tombèrent comme des perles enfilées.

À sa belle-sœur :

« Quand j'arrivai ici,
Tu ne pouvais que t'appuyer sur le siège.
Aujourd'hui que l'on me renvoie,
Tu es aussi grande que moi.
Sers avec soins tes parents.
Aidez-vous bien les uns les autres.
Les septième et vingt-neuvième jours du mois,
Lorsque tu t'amuseras, ne m'oublie pas. »

Elle passa la porte, monta en voiture et s'en alla,
Ses larmes tombèrent plus de cent lignées.
Le commis, sur son cheval, était en avant,
Derrière, venait la femme en voiture.
Les bruits de la voiture et du cheval se confondaient.
Ils se rencontrèrent au carrefour des grands chemins.
Le commis descendit du cheval et entra dans la voiture.
Il baissa la tête et lui parla à l'oreille :

« Je jure de ne jamais me séparer de toi,
Pour le moment, retourne dans ta famille.
Maintenant, je me rends à la préfecture.
Bientôt, je dois revenir.
Je jure devant le ciel que je ne te trompe pas. »

La femme dit à son mari :

« Je suis touchée de tes sentiments affectueux.
Puisque tu veux m'accueillir,
Dans peu de temps, j'espère que tu reviendras.
Tu dois être le rocher,
Je dois être le jonc ;
Le jonc est indéchirable comme la soie,
Le rocher ne bouge pas.
Mais j'ai un frère du même père,
Sa nature et sa conduite sont impétueuses comme la foudre.
J'ai peur qu'il ne me laisse pas agir à mon gré,
Et qu'il ne blesse mon cœur. »

Ils levèrent leurs mains et se quittèrent pour longtemps.
Mais leurs sentiments s'accordaient infiniment.

Elle entra dans la salle,
Ses attitudes manquaient de grâce et de gravité.
La mère joignit les mains longuement :

« Je ne puis croire que ce soit toi qui retournes !
À treize ans, je t'apprenais à tisser,
À quatorze ans tu savais tailler,
À quinze ans, tu jouais du kong heul,
À seize ans, tu connaissais les politesses ;
À dix-sept ans je t'envoyai te marier.
Tu m'as juré de ne jamais désobéir.
Maintenant, quelles fautes as-tu commises ?
Pour retourner sans être accompagnée ! »

La fille à sa mère :

« Je te fais honte ;
Mais je n'ai réellement pas commis de fautes. »

La mère devint triste.
Dix jours après le retour,
Le sous-préfet envoya un entremetteur :

« Le troisième fils du sous-préfet
Est calme, sage, sans pareil au monde,
Il a à peine dix-huit ou dix-neuf ans,
Il est habile à parler, plein de talents. »

La mère dit à sa fille :

« Tu peux aller répondre. »

La fille, larmes aux yeux, reprit :

« Le commis m'avait dit, à plusieurs reprises
Et nous nous sommes juré de ne jamais nous quitter.
Si je manque aujourd'hui à son amour et à ma fidélité,
Ne sera-ce pas ridicule ?
Il convient d'interrompre les pourparlers.
Tu sauras répondre à l'entremetteur sans le froisser. »

La mère dit à l'entremetteur :

« Nous sommes pauvres et n'avons que cette fille.
À peine mariée, elle revient dans la famille.
Indigne d'être la femme d'un commis,
Comment mériterait-elle le fils du sous-préfet ?
Vous me ferez plaisir de demander ailleurs,
Nous ne pouvons pas maintenant vous la promettre.»

Dans les jours qui suivirent le départ de l'entremetteur,
Le préfet fit venir son chancelier :

« J'ai entendu parler d'une fille de noble famille,
Descendant de hauts dignitaires,
Mon cinquième fils
Tendre et élégant n'est pas marié.
Je t'envoie en qualité d'entremetteur,
Mon secrétaire ira faire la demande,
Dites franchement : « le préfet,
A un bon fils
Qui veut se marier,
C'est pourquoi il nous envoie chez vous. »

La mère remercia l'entremetteur :

« Ma fille a fait un serment qu'elle veut tenir.
Je n'ose rien dire, »

Le frère ayant entendu cela
Se tourmenta dans son cœur.
Il dit à sa sœur :

« Pour te décider, que ne compares-tu ?
Tu fus d'abord mariée à un commis,
Tu pourras te marier avec un fils du préfet.
Le bien et le mal sont comme le ciel et la terre.
Tu pourrais t'honorer toi-même...
Si tu ne te maries pas avec un fils de bonne famille
Alors où comptes-tu aller ? »

La sœur leva la tête et dit :

« La vérité est bien ce que tu dis,
J'ai quitté la famille pour servir mon mari,
Au cours de mon mariage, je retourne chez toi
Dispose de moi comme tu voudras.
Oserai-je me conduire librement ?
Bien que je l'aie juré au commis,
Il n'y aura plus d'occasion de nous réunir
Va tout de suite répondre oui,
On pourra faire bientôt les préparatifs des noces. »

L'entremetteur quitta son siège et s'en alla :

« . . . oui, oui . . . ainsi, ainsi . . . »

Au retour il dit au préfet :

« Votre humble serviteur, de par votre commandement
A échangé la conversation qui marque un bon succès. »

Le préfet ayant entendu cela,
Eut une grande joie au cœur.
Il consulta l'almanach et ouvrit d'autres livres.

Le préfet à son fils :

« Ce mois-ci est propice,
Les six accords se correspondant parfaitement
Le trente sera un jour faste.
Aujourd'hui on est déjà le vingt-sept,
Tu peux aller te marier. »

On recommanda de faire rapidement les préparatifs.
Les hommes se suivaient comme les nuages flottent.
Les bateaux étaient peints d'oiseaux bleus et de cigognes blanches
Avec aux quatre coins, des bannières peintes de dragons,
Qui flottaient légèrement au gré du vent.
Des voitures dorées aux roues ornées de jades
Étaient traînées par des chevaux bleu-noirs allant au trot.
Des franges paraient les selles brodées d'or massif ;
On apporta trois millions de sapèques
Enfilées sur des cordes de soie bleue.
Et trois cents pièces de satin de diverses couleurs.
À Kio et à Koang furent achetés des poissons rares.
Les serviteurs étaient quatre cents à cinq cents ;
Ils arrivèrent en grand nombre devant la porte de la préfecture.

La mère à sa fille :

« Je viens de recevoir une lettre du préfet,
Demain on viendra te prendre.
Pourquoi ne confectionnes-tu pas tes habits ?
Il ne faut pas que l'affaire tombe. »

La fille resta sans mot dire,
Avec un mouchoir elle couvrit sa bouche et sanglota,
Ses larmes tombèrent en averse.
Elle prit son canapé incrusté de cristal,
Et le mit en dehors devant la fenêtre,
De la main gauche, elle prit les ciseaux et la règle,
De la droite, le satin et le crêpe ;
Dans la matinée, elle finit de broder la jupe doublée,
Dans la soirée la chemise de crêpe.
Tout sombre, le soleil allait se coucher,
Triste, elle sortit par la porte et sanglota.

Le commis ayant appris cette mauvaise nouvelle,
Avait demandé un congé pour rentrer chez lui pendant quelques jours
À peine avait-il fait deux ou trois li,
Son cheval hennissait à briser le cœur.

La femme reconnut le bruit du cheval,
Elle pris ses pantoufles et vint à la rencontre de son mari.
Tristement, de loin elle le chercha,
À la fin elle le vit arriver
Levant les mains et frappant la selle,
Elle poussa des soupirs à déchirer le cœur.

La femme à son mari :

« Depuis que tu m'as quittée,
Bien des événements sont arrivés sans qu'on pût s'y attendre.
Non seulement, ils s'opposent à notre premier vœu,
Mais tu ne sais pas tous les détails.
Il n'y a pas que mes propres parents :
La contrainte vient encore de mon frère.
Ils m'ont promise à un autre,
Te voilà de retour, mais que penses-tu espérer ? »

Le commis à sa femme :

« Je te félicite d'avoir monté en grade.
Le rocher est encore large et épais,
Capable de rester mille années ;
Le jonc, à un moment donné, est indéchirable,
Mais il ne dure que du matin au soir.
Tu dois être heureuse et noble de jour en jour.
Moi seul, je m'en vais vers les Sources Jaunes. »


La femme au commis :

« Pourquoi dis-tu ceci ?
Nous sommes tous deux contraints,
Tu l'as été, moi également.
Au revoir, aux Sources Jaunes !
N'oublions pas les paroles d'aujourd'hui. »

Ils se serrèrent la main et chacun prit son chemin.
Chacun retourna chez lui.
Quand les vivants se font adieux de mort,
Hélas ! Hélas ! Qui peut raconter ?
Ils vont quitter ce monde ;
Et il n'y a aucune chance de les sauver.

Le commis rentra chez lui.
Il monta jusqu'à la salle pour saluer sa mère :

« Aujourd'hui, le grand vent est froid,
Le vent froid flétrit les plantes,
Le frimas glacial se congèle sur les fleurs odoriférantes de la cour.
Je m'en vais maintenant dans les ténèbres,
Te laissant seule désormais.
C'est volontairement que je fais ce vilain projet,
Je ne me plains pas des esprits.
Mon sort est comme le rocher du Mont de Midi,
Mes quatre membres sont forts et droits. »

La mère ayant entendu cela,
Laissa tomber ses larmes en parlant :

« Tu es un fils de grande famille.
Nommé fonctionnaire d'un service public.
Garde-toi de mourir pour une femme.
Entre le noble et l'abject, combien tes sentiments sont faibles.
Le voisin de l'est a une fille pleine de sagesse ;
Calme et élégante, elle est la plus jolie de la ville et des environs ;
Je vais demander sa main pour toi
Et on l'aura du jour au lendemain. »

Le commis rendit deux saluts et se retira.
Il poussa un long soupir dans la chambre.
Il mit debout son projet.
Il tourna sa tête vers l'intérieur de la porte,
Peu à peu des tristesses le tourmentaient et l'oppressaient ;
Ce jour-là, les bœufs beuglaient, les chevaux hennissaient.
La femme entra dans le pavillon vert,
Lorsque le silence régna après la soirée jaunie,
Lorsque les bruits s'éteignirent et que les hommes se reposèrent,
Sa vie allait toucher à sa fin.
Son âme allait partir laissant pour toujours son corps.
Ayant soulevé sa jupe et quitté ses pantoufles de soie,
Elle se jeta de tout son corps dans un étang limpide.
Le commis ayant entendu cette nouvelle,
Eut conscience de l'éternelle séparation,
Il allait et venait promenant ses regards attentifs
Au pied de l'arbre où il se pendit à la branche sud-est.

Les deux familles demandèrent qu'on les enterrât.
On les enterra ensemble au penchant du mont de Fleurs
À l'est et à l'ouest, on planta sapins et cyprès,
À gauche et à droite, dryardras et aleurites cordatas
Les branches se couvraient les unes les autres avec leurs feuillages,
Les feuilles se mêlaient toutes avec les branches,
Au milieu, se trouvaient deux oiseaux volants
Nommés Yuen et Ying,
Ils levaient la tête et criaient l'un à l'autre,
Les passants arrêtaient à chaque instant leurs pas pour les écouter,
Les veuves se levaient dans la perplexité.
C'est une leçon aux futures générations.

« Prenez garde à cela, faites attention de ne pas l'oublier. »


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Un article de Louis Aurousseau sur les traductions du poème d'Arthur Waley et de Tchang Fong

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