Tcheou-li, ou Rites des Tcheou

Traduction et annotations d'Edouard Biot (1803-1850)

Paris, Imprimerie nationale, 1851. Tome I, 618 pages. Tome II, 620 pages. Réimpression par Ch’eng Wen Publishing Co, Taipei, 1975.

 

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Table des matières

 

Avertissement — Introduction : Origine du Tcheou-li. Commentaires rédigés sous les différentes dynasties. — Opinions sur la valeur de cet ouvrage.
Édition impériale sur laquelle la traduction a été faite.
Analyse générale : I-VII : Ministère du ciel ou de l’administration générale. ——  VIII-XVI : Ministère de la terre ou de l’enseignement officiel. ——  XVII-XXVII : Ministère du printemps ou des rites. ——  XXVIII-XXXIII : Ministère de l’été, ou du pouvoir exécutif. ——  XXXIV-XXXIX : Ministère de l’automne ou des châtiments. —— XL-XLIV : Khao-kong ki ou mémoire sur l’examen des ouvriers.

TOME  PREMIER

I.    Tableau des services d’officiers qui dépendent du premier ministère, appelé ministère du ciel ou de l’administration générale.

II.    Ta tsaï, grand administrateur général, chef du premier ministère.
III.    Siao-tsaï, sous administrateur général — Tsai fou, aide administrateur général.
IV.    Koung tching, commandant du palais — Koung pé, préfet du palais. — Chen-fou, intendant des mets — Pao jîn, officiers de la tuerie — Neï-hiang, cuisiniers de l’intérieur — Waï-hiang, cuisiniers de l’extérieur — Peng jîn, cuiseurs — Thien ssé, préposé au territoire hors banlieue-Intendant du domaine privé — Cheou-jîn, preneurs d’animaux, ou chasseurs — Yu-jîn, pêcheurs — Pié-jîn, preneurs de tortue — Si-jîn, officiers des pièces sèches ou dessécheurs.
V.    Y ssé, supérieur des médecins — Chi-y, médecins pour les aliments — Tsi y, médecins des maladies simples — Yang y, médecins des ulcères — Cheou y, médecins des animaux — Thsieou tching, intendant des vins — Thsieou-jîn, employés aux vins — Tsiang jîn, employés aux extraits — Ping-jîn, employés à la glacière — Pien-jîn, employés aux paniers —  Haï-jîn, employés aux pâtés de hachis — Hi-jîn, employés au vinaigre — Yen jîn, employés au sel — Mi-jîn, employés aux toiles pour couvrir — Koung-jîn, hommes du palais ou des appartements — Tchang ché, préposés aux stations de repos — Mo-jîn, employés au ciel de tente — Tchang tsé, préposés au placement de la tente.
VI.    Ta-fou, grand trésorier — Iu-fou, chef du magasin du jade — Neï-fou, chef du magasin de l’intérieur — Waï fou, chef du magasin de l’extérieur — Ssé hoeï, chef des comptes généraux — Ssé chou, chef des écritures — Tchi-neï, chargé de l’entrée — Tchi-souï, chargé des dépenses annuelles — Tchi-pi, chargé des étoffes précieuses — Ssé kieou, chef des habits de fourrures — Tchang pi, préposé aux peaux.
VII.    Neï tsaï, administrateur de l’intérieur — Neï siao tching, petits officiers de l’intérieur — Hoên-jîn, concierge — Ssé-jîn, eunuques — Neï-chou, jeunes de l’intérieur — Kieou pin, les neuf princesses ou femmes du second rang — Chi-fou, femmes du troisième rang — Niu iu, concubines impériales — Niu tcho, femmes chargées des prières — Niu ssé, femmes annalistes ou chargées des écritures — Tien-fou koung, directeur du travail des femmes — Tien ssé, directeur de la soie en fil — Tien si, directeur du chanvre — Neï ssé-fo, directeur des habillements pour l’intérieur  — Foung-jîn, tailleur — Jen jîn, teinturier — Touï chi, chef des joailliers — Kiu-jîn, cordonniers — Hia tsaï, assortisseur des couleurs.

VIII.    Tableau des services d’officiers qui dépendent du deuxième ministère, appelé ministère de la terre ou de l’enseignement officiel.

IX.    Ta ssé tou, grand directeur des multitudes, chef du deuxième ministère.
X.    Siao ssé tou, sous directeur des multitudes — Hiang ssé, chef de district intérieur.
XI.    Hiang ta-fou, préfet de district intérieur — Tcheou tchang, chef d’arrondissement — Tang tching, chef de canton — Tso chi, chef de commune — Liu siu, assistants de section — Pi-tchang, anciens ou supérieurs de groupe.
XII.    Foung-jîn, officiers des levées aux frontières — Kou jîn, officiers des tambours — Wou ssé, maîtres des danses — Mo-jîn, pâtres — Nieou jîn, bouviers — Tchoung jîn, engraisseurs — Tsaï ssé, préposé au travail — Liu ssé, préposé aux habitations.
XIII.    Hien ssé, préposé aux dépendances du royaume impérial — Y-jîn, officiers des gratifications — Kiun-jîn, égaliseurs — Ssé chi, instructeur — Pao chi, protecteur — Ssé kien, chargé des remontrances ou censeur — Ssé kieou, chargé de secourir ou sauveur — Tiao-jîn, officier de paix ou conciliateur — Meï-chi, officier des mariages.
XIV.    Ssé chi, prévôt du marché — Tchi-jîn, officiers des titres de garantie — Tchen-jîn, officiers des boutiques — Siu ssé, prévôts des aides — Kou-ssé, prévôts des marchands — Ssé pao, préposés aux violences — Ssé ki, inspecteurs — Siu, aides — Ssé tchang, chefs de boutiques — Thsiouen-fou, trésorier de la monnaie — Ssé men, préposés aux portes — Ssé kouân, préposés aux barrières — Tchang tsié, préposés aux tablettes du sceau ou passeports.
XV.    Souï-jîn, grands officiers des districts extérieurs — Souï-ssé, chefs de districts extérieurs — Souï ta-fou, préfets de district extérieur — Hien tching, chef d’arrondissement extérieur — Pi-ssé, chefs de canton extérieur — Tsan tchang, chefs de village, ou de cent feux — Li-tsaï, administrateur de hameau ou de vingt cinq feux — Lin tchang, ancien ou supérieur de voisinage.
XVI.    Liu ssé, préposés aux quantités — Sao-jîn, officiers des terres affectées aux offices administratifs — Weï-jîn, collecteurs — Fou kiun, égaliseurs territoriaux — Tsao-jîn, officiers des herbes — Tao-jîn, officiers des semences, dans les terrains inondés — Tou hiun, démonstrateur des terres — Soang-hiun, lecteur démonstrateur — Chan yu, inspecteurs des montagnes — Lin heng, inspecteurs des forêts — Tchouen heng, inspecteurs des cours d’eau — Tsé-yu, inspecteurs des étangs — Tsi-jîn, officiers des traces — Koang-jîn, officier des métaux — Kio-jîn, officier des cornes — Yu-jîn, officier des plumes — Tchang ko, préposé aux plantes textiles Ko — Tchang-jen tsao, préposé aux plantes de teinture — Tchang tan, préposé au charbon — Tchang tou, préposé à la plante tou — Tchang tchen, préposé aux huîtres — Yeou-jîn, officiers des parcs — Tchang-jîn, jardiniers — Lin-jîn, officiers des greniers — Ché-jîn, officiers de la maison — Tsang-jîn, officiers des dépôts — Ssé lo, préposés aux appointements. — Ssé kia, préposés aux semences — Tchoung-jîn, officier du battage — Tchi-jîn, cuiseur des grains — Kao-jîn, officiers des rations de récompense.

XVII.    Tableau des services d’officiers qui dépendent du troisième ministère, appelé ministère du printemps ou des rites.

XVIII.    Ta-tsoung pé, grand supérieur des cérémonies sacrées.
XIX.    Siao tsoung pé, sous supérieur des cérémonies sacrées — Ssi-chi, maître des sacrifices.
XX.    Yo jîn, officier des plantes aromatiques Yo — Tchang jîn, officier du vin odorant — Ki-jîn, officier des coqs — Ssé tsun-i, préposé aux vases Tsun et I — Ssé kan-yen, préposé aux bancs d’appui et aux nattes pour s’asseoir. — Thien-fou, chef du magasin céleste — Tien choui, conservateur des tablettes du sceau.

TOME  DEUXIÈME

XXI.    Tien ming, conservateur des titres ou brevets — Ssé-fo, préposé aux costumes — Tien ssé, conservateur des sacrifices — Cheou tiao, garde des tablettes funéraires de la famille régnante — Chi-fou, attachés aux femmes du troisième ordre — Neï-tsong, femmes honorables de l’intérieur — Waï-tsong, femmes honorables de l’extérieur — Tchoung jîn, officier des sépultures — Mo ta fou, préfet des tombes — Tchi-sang, directeur des funérailles.
XXII.    Ta sse-yo, grand directeur de la musique — Yo chi, chef ou maître de la musique — Ta siu, grands aides — Siao siu, petits aides.
XXIII.    Ta chi, grand instructeur — Siao chi, sous instructeurs — Kou mong, musiciens aveugles — Ti-liao, musiciens clairvoyants — Tien thoung, régulateur des tons femelles — King ssé, maître des pierres sonores King — Tchoung ssé, maître des cloches — Seng ssé, maître des orgues — Po ssé, maître des grosses cloches — Meï-ssé, maître de la musique orientale — Mao-jîn, porte drapeau à queue de bœuf — Yo-ssé, maître de la flûte a trois trous — Yo tchang, joueurs de la flûte à trois trous — Ti-kiu ssé, préposé à bottines de cuir — Tien young khi, conservateur des pièces de mérite — Ssé kan, préposé au bouclier.
XXIV.    Ta p’ou, grand augure — Pou chi, maître d’auguration — Koueï-jîn, préposé aux tortues — Tchouï-chi, préposé aux bois de Tchouï — Tchen-jîn, devins — Chi-jîn, préposé à la plante Chi — Tchen moung, interprètes des songes — Chï-tsin, observateur des phénomènes d’envahissement.
XXV.    Ta tcho, grand invocateur — Siao tcho, sous invocateurs — Sang tcho, invocateurs des funérailles — Thien tcho, invocateurs des chasses — Tsou tcho, invocateur des conventions — Ssé wou, chef des sorciers — Nân wou, sorciers — Niu wou, sorcières.
XXVI.    Ta ssé, grand annaliste — Siao ssé, sous annaliste — Foung siang chi, chargé de monter à la tour et d’observer — Pao tchang chi, chargé de préserver et d’éclaircir — Neï-ssé, annaliste de l’intérieur — Waï-ssé, annaliste de l’extérieur — Iu ssé, secrétaires impériaux.
XXVII.    Kin tché, décorateur des chars — Tien lou, conservateur ou régulateur des chars — Tche po, valets de chars — Ssé tchang, préposé aux étendards — Tou tsong-jîn, chargé des cérémonies sacrées dans les domaines affectés Tou — Kia tsong-jîn, chargé des cérémonies sacrées dans les domaines affectés.

XXVIII.    Tableau des services d’officiers qui dépendent du quatrième ministère, appelé ministére de l’été, ou du pouvoir exécutif.

XXIX.    Ta ssé ma, grand commandant des chevaux — Siao ssé ma, sous commandant des chevaux — Kiun ssé ma, commandant des chevaux par corps d’armée (manque) — Yu ssé-ma, commandant des chevaux des chars (manque) — Heng ssé ma, commandant des chevaux en marche (manque).
XXX.    Ssé hiun, préposé aux actions d’éclat — Ma tchi, estimateur des chevaux — Liang-jîn, mesureur — Siao-tseu, sous servant ou petit officier des cérémonies — Yang-jîn, officier du mouton — Ssé kouan, préposé au feu ou chargé d’allumer le feu — Tchang kou, préposé aux fortifications — Ssé hien, préposé aux obstacles — Tchang kiaï, chargé des confins ou frontières (manque) — Heou-jîn, attendants — Hoan-jîn, circulants — Kie hou chi, officier qui érige le vase à eau — Che-jîn, officier du tir d’arc ou grand archer — Fo po chi, dompteur d’animaux — Che-niao chi, tireur d’oiseaux — Lo chi, préposé aux filets à prendre les oiseaux — Tchang hio, éleveur ou nourrisseur d’oiseaux.
XXXI.    Ssé-chi, chef des gradués — Tchou-tseu, attaché aux fils de dignitaires — Ssé-you, chef de droite — Hou fen chi, rapides comme tigres — Liu-fen chi, coureurs en troupe — Tsie-fo chi, régulateurs des habits — Fang siang chi, inspecteur de région, ou préservateur universel — Ta po, grand domestique — Siao tchin, petits serviteurs ou domestiques — Tsi-po, assistants des sacrifices — Iu po, domestiques particuliers de l’empereur — Li-po, assistants valets.
XXXII.    Pien chi, maître des bonnets — Sse kia, préposé aux cuirasses (manque) — Ssé ping, proposé aux armes — Ssé ko chun, préposé aux lances et boucliers — Ssé kong chi, préposé aux arcs et flèches — Chen-jîn, les excellents (archers d’élite) — Kao-jîn, employé aux bois secs — Jong-yeou, garde de droite du char de guerre — Thsi-yeou, garde de droite du char d’apparat  — Tao yeou, garde de droite du char de route — Ta yu, grand cocher — Jong po, conducteur du char de guerre — Thsi-po, conducteur du char d’apparat — Tao po, conducteur du char de route — Thien-po, conducteur du char de chasse — Iu-fou, aides cochers — Hiao-jîn, directeur des haras — Tso ma, écuyers — Wou ma, sorciers de chevaux — Mo ssé, chefs de pacage — Seou-jîn, officiers des troupes de chevaux — Yu ssé, chefs palefreniers — Iu-jîn, palefreniers.
XXXIII.    Tchi-fang chi, agents de direction des régions — Tou-fang chi, préposés au mesurage des régions — Hoaï-fang chi, agents de venue des régions — Ho-fang chi, agents d’union des régions — Hiun-fang chi, agents d’explication des régions — Hing-fang chi, agents de la configuration des régions — Chan ssé, maîtres des montagnes — Tchouen ssé, maîtres des cours d’eau — Youen ssé, maîtres des plaines — Kouang-jîn, rectificateurs — Than-jîn, teneurs en main — Tou ssé ma, commandants des chevaux dans les apanages princiers — Kia ssé ma, commandants des chevaux dans les domaines affectés aux charges administratives.

XXXIV.    Tableau des services d’officiers qui dépendent du cinquième ministère, appelé le ministère de l’automne ou des châtiments.
XXXV.    Ta ssé keou, grand préposé aux brigands — Siao ssé keou, sous préposé aux brigands — Ssé chi, prévôt chef de justice.
XXXVI.    Hiang ssé, prévôts de justice des districts intérieurs — Souï-ssé, prévôts de justice des districts extérieurs — Hien ssé, prévôts de justice des dépendances — Fang ssé, prévôts de région — Ya ssé, prévôts préventifs — Tchao ssé, prévôts d’audience — Ssé min, préposés au peuple — Ssé-hing, préposés aux supplices — Ssé thsé, chef des exécutions capitales — Ssé-yo, préposé aux engagements — Ssé ming, préposé aux serments solennels — Tchi-kin, chargé de l’or — Ssé-li, préposé aux malfaiteurs.
XXXVII.    Khiouen-jîn, officier du chien — Ssé-youen, préposés à la prison centrale — Tchang-tsieou, geôliers — Tchang lo, exécuteur — Ssé li, préposés aux condamnés à des travaux ignominieux — Tsouï-li, criminels condamnés à des travaux ignominieux — Man li, condamnés du midi — Min li, condamnés du sud est — Y li, condamnés de l’est — Me li, condamnés du nord est — Pou hien, publicateur général — Kin cha-lo, préposé à l’empêchement des blessures — Kin pao chi, préposé à l’empêchement des violences — Ye liu chi, préposés aux baraques et aux campagnes — Tsu chi, préposé aux piqûres des insectes — Yong chi, préposé aux digues — Ping chi, préposé aux plantes flottantes — Sse ou chi, préposé aux éveillés — Ssé hiouen chi, préposés à la lumière du feu — Tiao lang chi, expurgateurs des impuretés — Sieou liu chi, surveillant des portes de quartier — Ming chi, préposé à l’obscurité — Tchou chi, cuiseur d’herbes, expurgateur des animaux venimeux — Hioue chi, préposé aux tanières — Chi-chi, préposé aux ailes ou plumassier — Tse chi, arracheurs des arbres — Thi-chi, sarcleurs des mauvaises plantes — Thi-tso chi, abatteur des nids — Tsien chi, destructeur — Tchi-po chi, extracteur expurgateur — Koue chi, préposé aux grenouilles — Hou tcho chi, frappeur du tambour en terre cuite — Thing-chi, préposé à l’intérieur du palais — Hien meï-chi, préposé au bâillon — Y khi-chi, officier de l’illustre vieillard.
XXXVIII.    Ta hing-jîn, grand voyageur — Siao hing-jîn, sous voyageur.
XXXIX.    Ssé-y, chef d’étiquette ou de cérémonial — Hing fou, aides voyageurs — Hoan-jîn, entoureurs — Siang siu, interprètes — Tchang ké, agents des visiteurs étrangers — Tchang-ya, agents de la rencontre — Tchang kiao, agents d’union — Tchang-tsaï, agents inspecteurs (manque) — Tchang ho-yeou, agents des denrées et matières précieuses (manque) — Tchao ta-fou, préfets de l’audience impériale — Tou tsé, régulateur des apanages (manque) — Tou ssé, prévôts de justice des apanages (manque) — Kiu ssé, prévôts de justice des domaines affectés (manque)

Sixième ministère appelé ministère de l’hiver ou ministère des travaux publics (Cette sixième section a été perdue, et remplacée par le Khao-kong ki ou mémoire sur l’examen des ouvriers).
XL.    Généralités — Lun-jîn, ouvriers qui fabriquent les roues de chars — Yu-jîn, ouvriers qui fabriquent les caisses de chars — Tcheou-jîn, ouvriers qui fabriquent les timons de chars.
XLI.    Généralités sur le travail du métal — Tcho chi, batteurs — Ye chi, fondeurs — Thao chi, fabricants de glaives — Fou chi, fabricants de cloches — Li-chi, fabricants de mesures de capacité en métal — Touan chi, petits forgeurs (manque) — Han chi, fabricants d’armures — Pao-jîn, peaussiers — Yun-jîn, fabricants de tambours — Weï-jîn, corroyeurs (manque) — Khieou-jîn, fourreurs (manque).
XLII.    Hoa hoei, brodeurs en couleur — Tchong chi, assembleurs — Kouang-jîn, vanniers (manque) — Mang chi, cuiseurs de soie — Yu-jîn, ouvriers en jade — Tsie-jîn, tailleurs de flèches (manque) — Tiao jîn, sculpteurs (manque) — King-jîn, fabricants de King — Che-jîn, fabricants de flèches — Thao-jîn, potiers — Fang-jîn, mouleurs.
XLIII.    Tse-jîn, ouvriers en bois précieux — Lou-jîn, fabricants de hampes pour les piques et javelots — Tsiang-jîn, constructeur ingénieurs et architectes.
XLIV.    Tche-jîn, charrons — Koung-jîn, fabricants d’arcs — Éclaircissements sur la fabrication des arcs pour faciliter l’intelligence de l’article précédent.

Extrait : Le Grand Commandant des chevaux, Ta Ssé-ma

 

Ce fonctionnaire est chargé d’établir les neuf règles relatives aux royaumes et principautés, afin d’aider l’empereur à maintenir dans l’ordre les royaumes et principautés. Voici ces neuf règles.

  • On détermine le royaume impérial ; on fixe les limites des royaumes feudataires, afin de régulariser les royaumes et principautés.
  • On établit les diverses étiquettes ; on distingue les divers rangs, afin de classer les royaumes et principautés.
  • On avance les hommes habiles ; on élève les hommes de mérite, afin d’exciter les royaumes et principautés.
  • On constitue les pasteurs des peuples ; on établit les inspecteurs, afin de lier ensemble les royaumes et principautés.
  • On organise les corps d’armée ; on s’enquiert des prescriptions militaires, afin de régulariser les royaumes et principautés.
  • On répartit les tributs  ; on divise les services, afin de proportionner les obligations des royaumes et principautés.
  • On compare, on calcule la population des districts, afin d’employer convenablement les royaumes et principautés.
  • On égalise la garde du territoire ; on applique uniformément les huit statuts, afin de consolider les royaumes et principautés.
  • On aime les petits, on sert les grands, afin d’unir entre eux les royaumes et principautés.


Par la loi des neuf genres d’attaques, il rectifie (maintient dans l’ordre) les royaumes et principautés.

Si les chefs des royaumes écrasent les faibles, empiètent sur les petits, alors on les déclare coupables. S’ils oppriment les hommes de bien, s’ils vexent le peuple, alors on les attaque ouvertement.
S’ils sont cruels à l’intérieur, et usurpateurs au dehors, alors on leur fait un autel.
Si leurs campagnes sont stériles, si leur peuple se disperse, alors on réduit leur territoire.
S’ils se prévalent de leur force et n’obéissent pas, alors on les attaque sans démonstration.
S’ils maltraitent ou tuent leurs parents, alors on les réprime.
Si des sujets chassent ou tuent leur prince, alors on les coupe en morceaux.
S’ils violent les ordres supérieurs, s’ils désobéissent au gouvernement, alors on les arrête.
S’il y a des hommes qui excitent des désordres au dedans et au dehors, qui se conduisent comme des bêtes brutes, alors on les anéantit.

Au jour heureux de la première lune, il commence à tenir (les populations). Il répand les règlements de son ressort  dans les royaumes et principautés, apanages et cantons affectés ; il suspend les tableaux de ces règlements dans le lieu consacré pour leur exposition. Il ordonne aux populations d’examiner les tableaux des règlements. Après dix jours, il les réunit et les retire.

 

Puis, d’après les registres des neuf délimitations, il propage les obligations gouvernementales des royaumes et principautés.

Le carré, ayant mille li, est appelé délimitation de l’État principal. En dehors de ce premier carré, le carré, formé à cinq cents li, est appelé délimitation de surveillance, Heou ki. En dehors de celui-ci, le carré, formé à cinq cents li, est appelé délimitation des terres extérieures, Tien ki. Encore en dehors de celui-ci, le carré, forme à cinq cents li, est appelé délimitation d’administration, Nan ki. Encore en dehors de celui-ci, le carré, formé à cinq cents li, est appelé délimitation de collection, Tsai. Encore en dehors de celui-ci, le carré, formé à cinq cents li, est appelé délimitation des garnisons, Weï. Encore en dehors de celui-ci, le carré, formé à cinq cents li, est appelé délimitation des étrangers ralliés, Mân. Encore en dehors de celui-ci, le carré, formé à cinq cents li, est appelé délimitation des étrangers voisins, I. Encore en dehors de celui-ci, le carré, formé à cinq cents li, est appelé délimitation d’occupation armée, Tchin. Encore en dehors de celui-ci, le carré, formé à cinq cents li, est appelé, délimitation d’enceinte, Fan.

En général, tout contingent requis pour le service militaire, est réglé par ce ministre, d’après les terres et la population. Dans les terres de qualité supérieure, les deux tiers produisent annuellement. Sur leur population, on compte, par famille, trois hommes en état de servir. Dans les terres de qualité moyenne, la moitié produit annuellement. Sur leur population, on compte, par deux familles, cinq hommes en état de servir. Dans les terres de qualité inférieure, le tiers produit annuellement. Sur leur population, on compte, par famille, deux hommes en état de service.

Au milieu du printemps, il enseigne les manœuvres des bataillons. Le commandant des chevaux convoque le peuple avec le drapeau. Il régularise, répartit, met en ordre, suivant l’ordre de bataille.

Il détermine comment on doit employer les tambours, les clochettes et cymbales, pour les différents titres ou grades militaires. L’empereur prend le grand tambour, Lou kou. Un prince feudataire prend le tambour Fen kou.

Un chef de corps d’armée prend le tambour Tsin kou. Un chef de régiment (deux mille cinq cents hommes) prend le tambour Ti, qui se place sur un cheval. Un chef de bataillon (cinq cents hommes) prend le tambour Pi, qui se place aussi sur un cheval. Le chef de compagnie (cent hommes) prend la clochette Nao. Le chef de section (vingt cinq hommes) prend les cymbales To. Le chef de cinq hommes (Kong ssé-ma) prend les cymbales Cho.
Ces instruments servent pour apprendre aux soldats les divers mouvements, pour leur indiquer quand ils doivent s’asseoir et se lever, se rapprocher ou s’éloigner, marcher vite ou lentement, se grouper en petit ou en grand nombre.

Aussitôt il commence la chasse du printemps. Les officiers dressent le signal, offrent le sacrifice militaire, et avertissent le peuple. On frappe le tambour, aussitôt on entoure le terrain réservé. Le feu est arrêté, et l’on offre le gibier pour sacrifier au génie de la terre.

Au milieu de l’été, il enseigne aux hommes à se faire des baraques en paille, conformément aux dispositions adoptées pour les manœuvres des bataillons.
Les officiers comptent les chars et les soldats à pied. Ils lisent les livres et registres. Ils distinguent l’emploi des noms ordinaires, et les dénominations honorables. Ils désignent les généraux par les noms des portes  de la capitale ; chaque chef de dépendance du royaume ou canton extérieur, par le nom de la dépendance ou canton  ; chaque chef de domaine affecté, par le nom honorable du personnage titulaire  ; chaque chef de district intérieur et de ses dépendances, par le nom de l’arrondissement  ; chaque chef des campagnes, par le nom du domaine public qu’il administre. Les cent officiers supérieurs  ont, chacun séparément, la représentation de leur service ; on règle ainsi le service de nuit à l’armée. Tout le reste se fait suivant l’ordre adopté pour les manœuvres des bataillons.
Aussitôt il fait la chasse d’été, selon les règles de la première chasse. Quand les chars sont arrêtés, on offre le gibier pour célébrer le sacrifice Yo dans la salle des Ancêtres.

Au milieu de l’automne, il enseigne l’art de faire la guerre ou conduire les soldats en expédition, conformément aux dispositions adoptées pour les manœuvres des bataillons.
Il détermine comment on doit employer les drapeaux et les guidons, pour les divers grades. L’empereur porte le grand étendard impérial. Le prince feudataire porte le drapeau à deux dragons. Le général de corps d’armée porte le drapeau à l’ours et au tigre. Le chef de domaine affecté  porte le drapeau de couleur rouge. Le chef de district intérieur ou extérieur, porte le drapeau de couleur mêlée. Les chefs des banlieues et des campagnes extérieures  portent le drapeau à la tortue et au serpent. Les cent officiers supérieurs portent le drapeau aux oiseaux sacrés. Il écrit le service et le titre de chaque officier. Tout le reste se fait suivant l’ordre adopté pour les manœuvres des bataillons.
Aussitôt il fait la chasse d’automne, suivant les règles de la première chasse. Quand les filets sont détendus, il fait apporter le gibier pour sacrifier aux diverses régions.

Au milieu de l’hiver, il enseigne comment se fait la grande inspection. Avant l’époque fixée, les officiers maintiennent dans le devoir les masses d’hommes, et les exercent  à l’art de combattre.

Les inspecteurs des parcs  nettoient l’emplacement sur lequel se fait la chasse ou la revue. Ils disposent un signal de ralliement, à cent Pou (de six pieds) ; c’est le premier signal. Ils disposent ensuite trois signaux de ralliement, en les plaçant chacun à cinquante Pou. Au jour de la grande chasse, le commandant des chevaux dresse le drapeau, au milieu du dernier espace de ralliement. Tous les officiers avec les drapeaux, les guidons, les tambours, les clochettes à battant ou sans battant, les cymbales, se mettent chacun à la tête de leurs hommes et arrivent au rendez vous. Leur exactitude est constatée. Le commandant des chevaux baisse le drapeau et punit ceux qui arrivent ensuite.

Il range les guerriers des chars et les soldats à pied, suivant l’ordre de bataille. Tous sont assis ou accroupis. Les officiers écoutent l’instruction du général, en avant des rangs. On égorge la victime, pour procéder à l’inspection des rangs, à droite et à gauche. Le commandant des chevaux dit : Ceux qui ne se conformeront pas aux ordres supérieurs, qu’on les tue.

Le général du centre, avec le tambour Pi, porté sur un cheval, ordonne le roulement des tambours. Chaque officier à tambour, frappe trois coups. Les chefs de section agitent leurs cymbales. Tous les officiers lèvent les drapeaux ; à pied et sur les chars, tous les hommes se  lèvent, s’apprêtent. Les tambours marchent ; alors résonnent les cymbales d’escouade. Les chars et les soldats se mettent tous en marche. Ils vont jusqu’au signal et s’arrêtent. On frappe trois coups de tambour. On agite les cymbales de section. Tous les officiers baissent les drapeaux. A pied et sur les chars, tous les hommes s’assoient.

Encore trois coups de tambour. On agite les cymbales de section ; on élève les drapeaux ; sur les chars et à pied, tous les hommes se lèvent. Les tambours s’avancent. On fait résonner les cymbales d’escouade. Les guerriers des chars pressent leurs chevaux, les soldats à pied courent. Ils vont jusqu’au signal ; puis ils s’arrêtent. Ils s’assoient et se lèvent, comme au commencement de la  revue.
Puis on frappe les tambours. Les chars s’avancent rapidement ; les soldats à pied courent ; ils vont jusqu’au signal ; puis ils s’arrêtent. Les tambours commandent l’attaque par trois suspensions et reprises. Les chars exécutent trois courses ; les soldats à pied exécutent trois charges. Puis les tambours reculent ; les clochettes sans battant retentissent, et l’on se tient sur ses gardes. Puis, on arrive au signal antérieur et l’on s’arrête. Les soldats s’assoient et se lèvent, comme au commencement de la revue.
Immédiatement, il fait la chasse d’hiver. On prend deux drapeaux pour former la droite et la gauche de la porte de l’union. Chacun des officiers se met à la tête de ses chars, de ses soldats de pied, pour régulariser la sortie hors la porte, par la gauche et par la droite.
Alors on forme les rangs des chars et des soldats à pied. Les officiers les régularisent. Les drapeaux sont placés au milieu des compagnies, pour diviser le terrain. En avant, en arrière, il y a cent Pou (six cents pieds) de terrain attribué à chaque compagnie. Les officiers circulent de l’avant à l’arrière. En terrain difficile, les hommes de pied sont les premiers. En terrain uni, les chars sont les premiers.

Quand les troupes sont rangées, on place les chars qui doivent courir à la rencontre du gibier. Les officiers spéciaux dressent les signaux ; et ils offrent le sacrifice Ma, en avant des rangs.
Le général du corps central, avec le tambour Pi, commande le roulement des tambours. Les officiers aux tambours frappent chacun trois coups. Les chefs de section (Liang ssé ma) agitent leurs cymbales. A pied et sur les chars, tous les hommes se lèvent. Aussitôt les tambours marchent. Les fantassins s’avancent  en ayant le bâillon dans leur bouche. Les grandes pièces de gibier sont réservées au prince. Les petites sont données en détail.

Ceux qui ont atteint une bête reçoivent l’oreille gauche.

Quand on est arrivé au lieu où l’on doit s’arrêter, tous les tambours font un grand roulement. Les guerriers des chars, les soldats à pied poussent tous un cri. Les soldats s’arrêtent et présentent le gibier. On fait le régal du gibier dans la banlieue. En entrant dans la capitale, on fait l’offrande du gibier, pour accomplir le sacrifice d’hiver, Tching.


S’il y a une expédition, il fait la grande réunion des corps d’armée, pour mettre en pratique les ordres et défenses, pour secourir les malheureux, attaquer les coupables. S’il y a une grande expédition, dirigée par l’empereur, il s’occupe des ordres et défenses qui la concernent. Il se tient auprès du grand augure. Il se met à la tête des officiers spécialement chargés des cérémonies faites à cette occasion. Il se tient auprès de l’officier qui frotte de sang les tablettes sacrées et le matériel militaire.

A l’époque de l’appel des hommes, il dresse le grand étendard impérial. Il inspecte toutes les troupes. Il punit les retardataires.

Quand on livre bataille, il inspecte l’ordre des soldats, il examine comment ils agissent ; il leur distribue des récompenses et des châtiments.

Lorsque l’armée a eu du succès, alors il prend la flûte à gauche ; il porte la hache à droite ; il marche ainsi en avant des chants de victoire, et fait l’offrande au génie de la terre. Lorsqu’une armée n’a pas eu de succès, alors il prend le deuil, et présente les chars qui portent les tablettes sacrées.

Lorsque l’empereur adresse des consolations ou des récompenses aux guerriers d’élite et aux cadets, alors il l’aide.

Lorsqu’il y a un service de grande corvée, il se joint aux surveillants du travail. Il fait le relevé des ouvrages, reçoit le registre, pour préparer l’examen définitif, récompenser ou punir les travailleurs.

Lorsqu’il y a une grande assemblée des princes à la cour, alors il se met à la tête des gardes et soldats du palais, et s’occupe de leur règlement et direction.

S’il y a un grand tir de l’arc, alors il réunit les six couples de tireurs, composés des grands dignitaires.

Lorsqu’il y a un grand sacrifice, un banquet de réjouissance, il présente la victime du genre poisson ; il donne les poissons qui doivent être sacrifiés dans ces cérémonies.

Lorsqu’il y a un grand service funèbre, il régularise les préfets et les gradués.

Au sacrifice des funérailles, il présente la victime du genre cheval, et annonce son arrivée.

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